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Monnaies: la valse du billet vert

Depuis sa création, l'euro, monnaie unique européenne, ambitionnait de concurrencer le dollar. Mais une fois en place, des doutes se sont installés quant à sa disposition à rivaliser avec le billet vert. La monnaie unique a connu maint replis.
Néanmoin

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Ainsi, l'euro s'impose de plus en plus comme l'expression monétaire d'un ensemble européen en expansion, toujours plus uni, plus fort et plus présent sur l'échiquier international.
A l'inverse, le cœur financier des Etats-Unis a été frappé de plein fouet par les événements de septembre dernier. Le sursaut d'orgueil a permis à la première puissance mondiale d'encaisser le coup et d'en sortir plus unie et plus solidaire.
Mais avec le temps, l'économie américaine a fini par laisser transparaître ses faiblesses. Des faiblesses qui remontent plus loin dans l'histoire que septembre dernier. En effet, les déboires de la nouvelle économie ne pouvaient rester sans effet sur l'économie dans son ensemble.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, l'Amérique est allée de scandale en scandale en matière financière. Et dans un monde interdépendant avec des réseaux financiers de plus en plus étoffés, de plus en plus complexes et, paradoxalement, de plus en plus farouches, la volatilité devient de mise.
D'autant plus que des crises financières, plus ou moins sévères, apparaissent ici et là au fil du temps. Crise asiatique, mexicaine, argentine… font que les perturbations qui couvent se déclenchent au moindre choc. Parallèlement, la focalisation de l'attention sur les questions du terrorisme et de la sécurité nationale ne saurait occulter, aux yeux des opérateurs économiques, la fragilité d'une économie en mondialisation balbutiante.
matin éco., page I
Après l'attaque du 11 septembre dernier, les Américains ont cherché à soutenir leur propre économie en relançant la consommation dans un environnement où les doutes planent avec une persistance croissante.
Le billet vert est actuellement en mal d'attractivité. La crise de confiance atteint son paroxysme. Et ce n'est certainement pas une lutte contre le terrorisme à tout-va qui va résoudre la crise. L'accroissement des dépenses militaires pour lutter contre «le mal» de par le monde, et qui profitent en premier lieu aux complexes militaro-industriels de la première puissance mondiale ne devraient pas suffire pour redonner confiance à ceux qui l'ont perdue.


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