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Outre les projections destinées aux grand public, les organisateurs prévoient des séances spéciales pour les élèves des écoles et leurs professeurs, une table ronde sur l'environnement au Maroc, une exposition picturale et un concours de vidéo amateur. Or l'événement majeur, selon les organisateurs, reste l'avant-première du film «Le peuple migrateur» de Jacques Perrin.
Un festival, encore plus un festival de cinéma, est sans conteste un moment ludique de premier ordre. Mais quand il s'agit d'un genre cinématographique particulier en l'occurrence le film animalier et environnemental, cette vocation se trouve doublé d'un intérêt instructif et pédagogique certain. D'autant plus que cette édition est placée sous le thème de la protection du monde animal et de l'environnement. Les organisateurs ambitionnent, ainsi, d'en faire un forum de rencontres et de sensibilisation. Ils comptent ainsi participer à une meilleure prise de conscience du public de la nécessité de préserver la faune et la flore.
Par ailleurs, cette édition devra se distinguer par des projections inédites. Dans ce sens, à elle seule, l'avant-première du film «Le peuple migrateur» constitue un événement. Réalisé par l'auteur des succès «Le Peuple Singe» (520 000 entrées), «Le peuple de l'herbe» autrement (Microcosmos) (3.4 millions) et «Himalaya» (2.5 millions), «Le Peuple Migrateur» est promu à un succès encore plus retentissant.
La compétition officielle verra se concurrencer pour les prestigieux trophées «les Cigognes», quelque 49 films signés par de grandes pointures du genre.
D'autre part, les projections «scolaires» offriront une sélection de films de haute facture. Les élèves pourront, aujourd'hui, percer le mystère de «La vie secrète de Tifoune la fouine» et partager les moments sensationnels de «l'Orphelin et l'éléphant». La journée du jeudi, ils feront la connaissance avec les chimpanzés qui sont «Nés pour être libre», se déplaceront à «Fès : l'hôpital des ânes» avant de partir avec les «Cocodrileros», ces chasseurs de crocodiles au cœur tendre ! Au cours de l'après-midi du vendredi, le récit du «Roman de Goupil le renard» les transportera dans un monde d'aventure presque imaginaire, mais c'est la rencontre avec «Un vétérinaire pas comme les autres» qui pourra bien les marquer. Enfin, le samedi, ils pourront congratuler la baleine Keiko, qui retrouve la porte de la liberté et se joindre au gorille Mabéké dans son incroyable aventure.
Somme toute, cette manifestation unique en son genre constitue une première non seulement au Maroc mais aussi pour l'Afrique.
