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Un sous-lieutenant a été tué et une trentaine de personnes, des policiers en majorité, ont été blessés, le complexe n'ayant apparemment pas été évacué avant l'attaque, comme cela avait souvent été le cas dans la bande de Ghazza.
Ce décès porte à 1.208 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, en septembre 2000, dont 924 Palestiniens et 262 Israéliens.
La direction palestinienne, réunie à Ramallah en Cisjordanie autour du président Yasser Arafat, a dénoncé ce raid, estimant qu'il traduisait une «dangereuse escalade contre les zones de souveraineté palestinienne».
Un porte-parole militaire israélien l'a justifié par «la poursuite et l'aggravation des attaques contre les civils et les soldats israéliens».
L'armée israélienne a subi vendredi un nouveau coup dur avec la mort du chef d'une unité d'élite.
Le lieutenant-colonel Eyal Weiss, chef de l'unité «Douvdevan», est mort dans l'effondrement du mur d'une maison endommagée par ses hommes lors d'une opération à Saïda, un village du nord de la Cisjordanie, au cours de laquelle un membre du mouvement Jihad islamique a été tué, selon l'armée.
Le Jihad islamique a contesté cette version, affirmant que l'officier a été tué dans un échange de tirs avec ses combattants, et a accusé l'armée d'avoir abattu l'un de ses membres de sang-froid et capturé une dizaines d'autres. Avant le raid aérien, l'armée israélienne a lancé une série d'incursions dans le nord de la bande de Ghazza où elle a détruit des maisons et des cultures.
Deux nouvelles incursions ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord et le centre de la bande de Ghazza.
Jeudi soir, dans le nord de la bande, une attaque palestinienne contre un char avait coûté la vie à trois tankistes israéliens.
Cette attaque contre le blindé, qui était considéré comme invulnérable, constitue une première depuis le début de l'Intifada.
A Ramallah en Cisjordanie, des centaines de Palestiniens ont manifesté devant les bureaux de M. Arafat, certains d'entre eux bombardant le bâtiment avec divers projectiles.
Les manifestants, qui se réclamaient du Front populaire et du Front démocratique de libération de la Palestine (FPLP et FDLP, gauche radicale laïque), ainsi que du mouvement islamiste Hamas, exigeaient la libération de militants recherchés par Israël et arrêtés par l'Autorité palestinienne.
Arrêt des violences
Au niveau diplomatique, le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Pérès a rencontré à Tel-Aviv son homologue allemand Joschka Fischer qui a plaidé pour un «arrêt des violences» et un retour à la négociation.
M. Fischer, qui devait rencontrer hier le président Arafat, a qualifié de «très bon» le plan élaboré par M. Pérès et le président du Conseil législatif (Parlement) palestinien, Ahmad Qoreï qui préconise la reconnaissance d'un Etat sur les zones contrôlées par l'Autorité palestinienne.
Ce plan n'a été approuvé ni par le Premier ministre israélien Ariel Sharon, ni par l'Autorité palestinienne.
Ce décès porte à 1.208 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, en septembre 2000, dont 924 Palestiniens et 262 Israéliens.
La direction palestinienne, réunie à Ramallah en Cisjordanie autour du président Yasser Arafat, a dénoncé ce raid, estimant qu'il traduisait une «dangereuse escalade contre les zones de souveraineté palestinienne».
Un porte-parole militaire israélien l'a justifié par «la poursuite et l'aggravation des attaques contre les civils et les soldats israéliens».
L'armée israélienne a subi vendredi un nouveau coup dur avec la mort du chef d'une unité d'élite.
Le lieutenant-colonel Eyal Weiss, chef de l'unité «Douvdevan», est mort dans l'effondrement du mur d'une maison endommagée par ses hommes lors d'une opération à Saïda, un village du nord de la Cisjordanie, au cours de laquelle un membre du mouvement Jihad islamique a été tué, selon l'armée.
Le Jihad islamique a contesté cette version, affirmant que l'officier a été tué dans un échange de tirs avec ses combattants, et a accusé l'armée d'avoir abattu l'un de ses membres de sang-froid et capturé une dizaines d'autres. Avant le raid aérien, l'armée israélienne a lancé une série d'incursions dans le nord de la bande de Ghazza où elle a détruit des maisons et des cultures.
Deux nouvelles incursions ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi dans le nord et le centre de la bande de Ghazza.
Jeudi soir, dans le nord de la bande, une attaque palestinienne contre un char avait coûté la vie à trois tankistes israéliens.
Cette attaque contre le blindé, qui était considéré comme invulnérable, constitue une première depuis le début de l'Intifada.
A Ramallah en Cisjordanie, des centaines de Palestiniens ont manifesté devant les bureaux de M. Arafat, certains d'entre eux bombardant le bâtiment avec divers projectiles.
Les manifestants, qui se réclamaient du Front populaire et du Front démocratique de libération de la Palestine (FPLP et FDLP, gauche radicale laïque), ainsi que du mouvement islamiste Hamas, exigeaient la libération de militants recherchés par Israël et arrêtés par l'Autorité palestinienne.
Au niveau diplomatique, le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Pérès a rencontré à Tel-Aviv son homologue allemand Joschka Fischer qui a plaidé pour un «arrêt des violences» et un retour à la négociation.
M. Fischer, qui devait rencontrer hier le président Arafat, a qualifié de «très bon» le plan élaboré par M. Pérès et le président du Conseil législatif (Parlement) palestinien, Ahmad Qoreï qui préconise la reconnaissance d'un Etat sur les zones contrôlées par l'Autorité palestinienne.
Ce plan n'a été approuvé ni par le Premier ministre israélien Ariel Sharon, ni par l'Autorité palestinienne.
