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Une évolution contrastée

La Bourse de Casablanca a tenté une sortie par le haut, sans grand succès. Ce fut finalement une séance contrastée pour les deux indices de référence de la place.Au moment où le MASI, l'indice général, termine en variation positive de 0,07 %, à 3.644,19 p

Une évolution contrastée
Soit une contre-performance de 4,29 %, pour le premier et une perte cumulée de 4,54 %, pour le second.
Bien que marquant une évolution relative, les transactions demeurent toujours étroites et atteignent 34,8 MDH. Encore une fois, c'est le titre du premier groupe privé du pays, ONA, et ses filiales, qui drainent l'essentiel du commerce. Sur le front des valeurs, les deux holdings ONA et SNI ainsi que les titres du groupe Wafabank, en plus du Ciments du Maroc ont réussi à tirer leur épingle du jeu. En revanche, une bonne partie des valeurs demeure mal orientée et affiche des pertes plus marquées. C'est le cas notamment des titres Fertima et BCM, qui figurent au palmarès des baisses, avec des pertes respectives de –16 % et –3 %.
A y regarder de près, les deux indices de référence de la Bourse ont enregistré la plus forte chute historique, inégalée en un laps de temps très court. La fébrilité des opérateurs et l'attentisme injustifié des investisseurs vont-ils perdurer ? Rien n'est sûr. L'annonce faite, hier à Casablanca, par Sa majesté le Roi Mohammed VI des grandes réformes en matière d'investissement doit constituer la prémisse d'une période de développement durable. La nouvelle impulsion qui sera donnée à l'acte d'investir va, sans conteste, favoriser la multiplication des synergies entre opérateurs économiques et décideurs politiques et, par voie de conséquence, assurer un rythme de croissance économique plus soutenu.
Le discours royal constitue en effet ce signal fort pour la relance de l'investissement dans notre pays. A l'ordre du jour, la question de l'investissement, au sens large du terme, se trouve au cœur des préoccupations stratégiques. On peut valablement penser que, dans cette perspective, le cadre légal étant maintenant posé, la tendance est désormais à la créativité. Cela suffira d'éviter tout dérapage. Il faut dire qu'en matière de transparence et de responsabilité, le discours royal constitue le meilleure gage, rendant possible le dialogue et l'arbitrage.
Il n'y a donc aujourd'hui aucune raison pour que la Bourse ne décolle pas. Les opérateurs y trouveront le relais indispensable de croissance. Les investisseurs institutionnels doivent, à leur tour faire, preuve de maturité et s'impliquer concrètement dans le processus de développement. A chacun son métier, et les vaches seront moins maigres.


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