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plus de 1,5 milliard de DH pour les provinces de Tanger-Tétouan

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La région de Tanger-Tétouan devrait, à partir de 2007, bénéficier d'un réseau performant en eau potable. Pour pallier le déficit en eau de ces zones rurales, l'ONEP (l'Office national de l'eau potable) a lancé son programme d'actions 2005–2007 visant à généraliser l'accès à l'eau potable au niveau de ces provinces. Ce programme décliné en plusieurs tranches vise à faire profiter 1.569 localités regroupant une population de 754.000 habitants de l'eau potable. Le coût global du projet s'élèvera à 1,56 milliard de dirhams.

La première tranche vient d'être lancée par S.M. le Roi Mohammed VI et concernera, dans un premier temps, 38 localités de la province de Chefchaouen dont sept petits centres qui regroupent une population de 28.700 habitants relevant des communes rurales de Brikcha, Aïn Beida, Bni Rzine, Zoumi, Mouqrissat, Bab Berred et Bab Taza.

La mise en place d'une solidarité entre le milieu urbain et les petits centres va permettre un rendement optimal du projet. Le coût de cette première tranche est estimé à 67 millions de dirhams. Ce projet consiste en la pose de 170 km de conduites d'eau potable, la construction et l'équipement d'une dizaine de stations de pompage, de deux stations de déferrage.

Sont prévus également sept réservoirs d'eau d'une capacité globale de 1.150m3 et la réalisation de 40 bornes fontaines ainsi que 1.900 branchements individuels.

Cette première tranche du projet devrait être achevée dans sa globalité en décembre 2006. Selon l'ONEP, ce projet aura un impact très positif sur la région puisque, outre la couverture des besoins en eau potable, il va permettre l'amélioration des conditions de vie en milieu rural et en particulier celle de la femme à travers sa promotion et l'allégement de la corvée de l'eau.

Ce nouveau projet vise à faire accéder la région de Chefchaouen à un développement économique et à la création de nouveaux postes en vue de réduire l'exode rural. Il encouragera, par la même occasion, la scolarisation des enfants notamment celle des filles. En effet, les années de sécheresse qu'a connues le Maroc depuis les années 80 ont révélé un déficit hydrique important en milieu rural et donc la nécessité de promouvoir les sous-secteurs de l'eau potable rurale.

L'ONEP dans sa mission principale est chargé, entre autres qualifications, de la planification du secteur de l'eau potable à l'échelle nationale et détermine, par conséquent les besoins en eau et les réserves correspondantes dans le temps et dans l'espace.

Des études ont donc été réalisées et ont permis de révéler que 80% de la population des villes dispose de l'eau potable à domicile. Les 20% restants sont ravitaillés par des bornes fontaines.

Alors que dans le milieu rural seuls 30% de la population a droit à l'eau potable au travers des équipements publics ; les 70 % qui restent s'alimentent à partir de points d'eau traditionnels non aménagés.
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