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La faisabilité du projet «Rimal» est confiée à Thalassa Consulting et LMS-CSA

Drapor prévoit de produire et de commercialiser le sable marin

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La société de dragage des ports (Drapor), dont la privatisation, annoncée dès 2003, est programmée pour cette année, poursuit sa préparation pour ce tournant historique dans sa vie, à tous les niveaux. Le dernier projet en date est la production et la commercialisation du sable marin.

L'étude de faisabilité de ce projet baptisé «Rimal», dont un appel d'offres a été lancé en septembre dernier, vient d'être confiée au groupement de cabinets Thalassa Consulting et LMS-CSA. Il est à rappeler que l'entreprise a obtenu, en juin dernier, l'aval du Conseil de surveillance pour entamer les études et les investigations nécessaires à la réalisation de «Rimal», appelé également «sable vert», pour ses retombées écologiques.

L'adjudicataire de cet appel d'offres a pour mission, précise-t-on à Drapor, d'accompagner l'entreprise dans l'élaboration de ce projet sur les plans technico-économique, marketing et financier. En clair, il s'agit de préciser son contenu et ses objectifs, évaluer les investissements à engager et le planning du projet, de même que le positionnement de Drapor sur le marché du sable.

Cette étude aura également pour objectif d'évaluer les retombées directes et indirectes à plusieurs niveaux : économique, social, environnemental, emploi, industrialisation de l'activité et qualité du bâtiment… Par ailleurs, dans le cadre de ces mêmes préparatifs pour la privatisation de l'entreprise, le spécialiste du dragage a introduit, au cours de l'année dernière, une nouvelle méthode de conduite de changement. Appelée Appreciative Inquiry ou Exploration Appréciative, cette méthode est conçue aux Etats-Unis à la fin des années 80, pour rompre avec les vieilles recettes développées en Europe pour motiver les équipes.

L'adoption de cette méthode par Drapor s'est faite sous forme d'une convention d'entreprise, avec comme devise «vivre et assurer pleinement nos engagements en toute responsabilité, déclarer clairement et fermement notre attachement aux valeurs communes de Drapor et les faire partager à tous», selon les responsables de la société. Il s'agit, en clair, de faire ressortir ce qui est positif et qui fonctionne dans le cadre des orientations qu'elle veut se donner.

En outre, le processus de privatisation de Drapor, lancé par la Loi de finances 2003 et qui a donné lieu en 2004 à l'audit de gestion et au démarrage de l'opération d'évaluation et de placement de la société en décembre 2004, s'approche de son dénouement.

Il est à rappeler que le consortium qui a mené l'opération et qui est composé de la BCP, Capital Conseil, BMCE Capital et Ernst&Young a déjà remis son rapport à la Direction des entreprises publiques et de la privatisation (DEPP).
Il est question actuellement de sonder les acquéreurs potentiels et de déterminer le placement et le nombre de parts à céder, avant de lancer un appel à manifestation d'intérêt et, enfin, l'appel d'offres.

En attendant, Drapor est bien partie pour réussir ce passage, puisqu'elle devait enregistrer l'année dernière, selon ses responsables, des niveaux de production et de chiffre d'affaires supérieurs à ceux de l'année précédente. Ainsi, on tablait sur un résultat net de +17 %, un chiffre d'affaires en évolution de 10 % et un résultat d'exploitation de +23 %.

Rappelons également que Drapor a pu décrocher un deuxième contrat de 19 millions de DH pour le dragage du Port autonome de Dakar et un autre d'une valeur d'un million de DH pour la réalisation d'une opération de dévasage avec la société sénégalaise Dakarnav.
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