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Proximité encore et toujours chez Wafasalaf

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Wafasalaf vient d'adopter une nouvelle identité visuelle. «Le changement de logo n'est pas une fin en soi mais c'est ce que nous voulons véhiculer à travers cet outil qui est important». Leila Mamou, président du directoire de Wafasalaf, tient bien à le préciser compte tenu de la stratégie qui s'y trouve adossée.


En clair, la filiale d'Attijariwafa bank confirme ses orientations vers une démarche de proximité. Bien avant la fusion entre l'ex-BCM et l'ancienne Wafabank, la notoriété des produits commercialisés par Wafasalaf furent, d'ailleurs, tellement populaires que l'identité de l'organisme financier fut assimilée à une marque.

Aujourd'hui, ses acquis lui permettent de détenir 31,2 % des parts du marché national. En 2005, 3,8 milliards de dirhams de crédits ont été distribués.
L'activité de la société de crédit de consommation a crû de 26 % pendant la fusion avec Credor, ce qui prouve que la transaction financière n'a pas engendré de perturbation sur les opérations commerciales. En 2005, le résultat financier a atteint un niveau de 142,3 MDH.

C'est bien dans cette dynamique enclenchée depuis des années que la société compte poursuivre son développement en tant que leader du marché marocain dans le domaine du crédit à la consommation. Pour y réussir, la devise de l'entreprise est de traiter toutes les catégories de clients de la même manière. La proximité se traduit ainsi par un réseau interne de 19 agences commerciales et un réseau externe de 480 points de vente.

Le second pôle représente la disponibilité des prestations de Wafasalaf dans 330 bureaux de poste, ce qui permet à la fois une optimisation des coûts de l'organisme de crédit mais également de drainer une catégorie de clientèle de masse.

D'emblée, les ambitions de la filiale du groupe financier est de faire du crédit un outil au service du progrès économique et social.
«Nous assistons aujourd'hui à un changement de perception du crédit chez le client. Alors qu'auparavant ce dernier prônait la discrétion, il entre aujourd'hui sans se cacher par la grande porte de l'agence de crédit. Il faut dire également que le secteur est plus structuré avec la mise en place des règles prudentielles imposées par Bank Al-Maghrib», explique Leila Mamou.

La généralisation de la mise en place des systèmes de rating pour l'octroi de crédit à l'ensemble des organismes de crédits de consommation de la place a bel et bien permis la chasse aux sorcières. Mais également au surendettement. Compétitivité oblige, la bataille se situe au niveau du taux.

Et Wafasalaf qui avait perdu, il y a quelques années, le partenariat avec Marjane, leader actuel de la grande distribution, peut aujourd'hui se réjouir d'avoir évincé, à son tour, son concurrent, Attijari Cetelem qui est désormais dans le giron de la BCMI. «Ce n'est pas parce que nous avons une appartenance ONA que nous bénéficions de passe-droits. Au contraire, signer un partenariat se mérite. Il faut être compétitif et nous l'avons été».

Leila Mamou tient bien à le préciser. Les performances de la société de crédit de consommation qu'elle préside ont, d'ailleurs, dépassé les frontières puisque sur certains indicateurs internationaux, elles sont meilleures que celles de ses consœurs étrangères.

La filiale d'Attijariwafa bank bénéficie, en fait, de l'expérience de cinquante ans de Sofinco. Le géant du crédit à la consommation français fait partie de son tour de table. «Nous offrons presque tous les produits de Sofinco, exceptés ceux qui ne sont pas adaptés à notre clientèle», poursuit la présidente du directoire. Bref, le changement de logo vient à point nommé.
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