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Les scouts soufflent leur 100e bougie. Après 100 ans d'existence, ce mouvement fait encore vibrer à l'échelle internationale de nombreuses jeunes filles et garçons. «Le scoutisme est un doctrine et un projet éducatif, qui a pour but d'enseigner ce qu'est la vraie démocratie», explique Brahim El Ouazzani, un des premiers scouts marocains. Ainsi, le scoutisme contribue à l'éducation des jeunes aussi bien sur les plans physique, intellectuel, social que spirituel.
L'objectif ultime étant qu'ils deviennent de bons citoyens, capables
de jouer un rôle utile dans le développement de la société nationale et internationale conformément aux principes du scoutisme mondial.
Pour fêter ce 100e anniversaire, l'Organisation du scout marocain, une des trois grandes institutions marocaines appartenant à la Fédération nationale du scout marocain, organise, du 8 au 22 juillet 2007, la 3e édition de la rencontre internationale Scoutisme et solidarité sur le thème de «rencontre de l'amitié».
Des scouts et guides venant de Belgique et de France vont se rassembler pendant 15 jours avec leurs homologues marocains en vue de réaliser un projet qui leurs permettra de contribuer aux principes de fraternité et de solidarité, de vivre ensemble un projet interculturel et humanitaire.
Pour la petite histoire, c'est en 1933, que le mouvement du scoutisme marocain a vu la création de ses premières unités. Dés sa naissance, il a contribué avec le mouvement national à l'indépendance et à l'édification du Maroc.
D'ailleurs, on retrouve parmi les nombreuses personnalités et leaders d'opinion qui ont adhéré à ce mouvement, Allal El Fassi, Allal Ben Abdellah, Chefchaouni, Zerktouni, M'hamed Boucetta, Abbas El Fassi… «J'ai intégré le mouvement
en 1942. A l'époque du protectorat, nous exercions dans la clandestinité.
Mais après l'indépendance, j'ai pu faire partie des éclaireurs de France. Ensuite, j'ai participé à des camps au Maroc, en Angleterre, en France… Aujourd'hui, j'ai le grade de commissaire international branche route et j'ai une formation sur le plan politique, économique et social», témoigne Brahim El Ouazzani.
Dés 1958, le scoutisme marocain prend de l'ampleur, grâce à la naissance de la Fédération nationale du scoutisme marocain (FNSM).
Et en 1961, l'Organisation mondiale du mouvement scout reconnaît la FNSM. Distinction qui lui a valu d'être l'unique représentant du mouvement scout au Maroc.
Ainsi, basé sur une vie de groupe où prime la fraternité et la paix entre les membres, le scoutisme a pour objectif de former le scout, de l'aider à épanouir ses possibilités physiques, sociales, intellectuelles et spirituelles, en tant que personne citoyenne, membre d'une communauté locale, nationale
et internationale. Aussi, chaque individu doit apprendre à se prendre en charge, à développer ses propres capacités et ses atouts. «Le scoutisme a pour but de former des jeunes âgés entre 7 ans et 21 ans.
De 7 à 10 ans, on fait partie des louveteaux, de 11 à 14 ans, on est éclaireurs et ensuite, on appartient à la branche Route.
Mais le scoutisme ne s'apprend pas, on le vit et c'est ainsi que l'on s'instruit. On commence par faire trois mois de stage en compagnie de chefs scouts. On forme une patrouille composée de 8 garçons, un chef scout et un adjoint.
Il y a une responsabilité partagée entre les jeunes et ce sont eux qui prennent les décisions.
On apprend donc l'autonomie, la liberté, la confiance, la sociabilité, la critique, la solidarité et le partenariat, la conscience…», poursuit Brahim El Ouazzani.
Ainsi, ce mouvement est avant tout un amusement et un
enrichissement qui s'acquiert grâce à une formation globale et des activités éducatives, qui se fondent essentiellement sur la vie de plein air, le système de patrouille, l'éducation par la pratique,
le système de badges et d'insignes, l'engagement à la promesse et à la loi scoute, la progression et la diversité
des activités attrayantes…
Le but ultime étant de développer la réflexion, la créativité, l'habileté manuelle, la solidarité et les connaissances.
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Et c'est ainsi qu'il a jeté les bases du scoutisme lors d'un premier camp devenu célèbre dans l'île de Brownsea. Son objectif était de faire vivre des jeunes en autonomie, avec un jeune à leur tête, de les amener à se prendre en charge dans le respect d'un code commun, la loi scoute. Quelques années plus tard, ce mouvement s'est étendu à d'autres pays.
Aujourd'hui, les effectifs adhérant au scoutisme ne sont plus aussi importants. Mais cet esprit d'aventure fait toujours vibrer de nombreux jeunes.
La preuve en est les divers rassemblements internationaux organisés périodiquement, qu'on désigne sous le nom de jamborees.
L'objectif ultime étant qu'ils deviennent de bons citoyens, capables
de jouer un rôle utile dans le développement de la société nationale et internationale conformément aux principes du scoutisme mondial.
Pour fêter ce 100e anniversaire, l'Organisation du scout marocain, une des trois grandes institutions marocaines appartenant à la Fédération nationale du scout marocain, organise, du 8 au 22 juillet 2007, la 3e édition de la rencontre internationale Scoutisme et solidarité sur le thème de «rencontre de l'amitié».
Des scouts et guides venant de Belgique et de France vont se rassembler pendant 15 jours avec leurs homologues marocains en vue de réaliser un projet qui leurs permettra de contribuer aux principes de fraternité et de solidarité, de vivre ensemble un projet interculturel et humanitaire.
Pour la petite histoire, c'est en 1933, que le mouvement du scoutisme marocain a vu la création de ses premières unités. Dés sa naissance, il a contribué avec le mouvement national à l'indépendance et à l'édification du Maroc.
D'ailleurs, on retrouve parmi les nombreuses personnalités et leaders d'opinion qui ont adhéré à ce mouvement, Allal El Fassi, Allal Ben Abdellah, Chefchaouni, Zerktouni, M'hamed Boucetta, Abbas El Fassi… «J'ai intégré le mouvement
en 1942. A l'époque du protectorat, nous exercions dans la clandestinité.
Mais après l'indépendance, j'ai pu faire partie des éclaireurs de France. Ensuite, j'ai participé à des camps au Maroc, en Angleterre, en France… Aujourd'hui, j'ai le grade de commissaire international branche route et j'ai une formation sur le plan politique, économique et social», témoigne Brahim El Ouazzani.
Dés 1958, le scoutisme marocain prend de l'ampleur, grâce à la naissance de la Fédération nationale du scoutisme marocain (FNSM).
Et en 1961, l'Organisation mondiale du mouvement scout reconnaît la FNSM. Distinction qui lui a valu d'être l'unique représentant du mouvement scout au Maroc.
Ainsi, basé sur une vie de groupe où prime la fraternité et la paix entre les membres, le scoutisme a pour objectif de former le scout, de l'aider à épanouir ses possibilités physiques, sociales, intellectuelles et spirituelles, en tant que personne citoyenne, membre d'une communauté locale, nationale
et internationale. Aussi, chaque individu doit apprendre à se prendre en charge, à développer ses propres capacités et ses atouts. «Le scoutisme a pour but de former des jeunes âgés entre 7 ans et 21 ans.
De 7 à 10 ans, on fait partie des louveteaux, de 11 à 14 ans, on est éclaireurs et ensuite, on appartient à la branche Route.
Mais le scoutisme ne s'apprend pas, on le vit et c'est ainsi que l'on s'instruit. On commence par faire trois mois de stage en compagnie de chefs scouts. On forme une patrouille composée de 8 garçons, un chef scout et un adjoint.
Il y a une responsabilité partagée entre les jeunes et ce sont eux qui prennent les décisions.
On apprend donc l'autonomie, la liberté, la confiance, la sociabilité, la critique, la solidarité et le partenariat, la conscience…», poursuit Brahim El Ouazzani.
Ainsi, ce mouvement est avant tout un amusement et un
enrichissement qui s'acquiert grâce à une formation globale et des activités éducatives, qui se fondent essentiellement sur la vie de plein air, le système de patrouille, l'éducation par la pratique,
le système de badges et d'insignes, l'engagement à la promesse et à la loi scoute, la progression et la diversité
des activités attrayantes…
Le but ultime étant de développer la réflexion, la créativité, l'habileté manuelle, la solidarité et les connaissances.
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Naissance du mouvement
C'est Lord Robert Baden-Powell qui a donné naissance au scoutisme au début du 20e siècle. A l'époque, ce fondateur était convaincu que l'on pouvait apporter énormément à des jeunes en leur proposant de devenir "acteurs" de leur propre éducation.Et c'est ainsi qu'il a jeté les bases du scoutisme lors d'un premier camp devenu célèbre dans l'île de Brownsea. Son objectif était de faire vivre des jeunes en autonomie, avec un jeune à leur tête, de les amener à se prendre en charge dans le respect d'un code commun, la loi scoute. Quelques années plus tard, ce mouvement s'est étendu à d'autres pays.
Aujourd'hui, les effectifs adhérant au scoutisme ne sont plus aussi importants. Mais cet esprit d'aventure fait toujours vibrer de nombreux jeunes.
La preuve en est les divers rassemblements internationaux organisés périodiquement, qu'on désigne sous le nom de jamborees.
