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Une conférence a réuni, vendredi à Mombasa (Kenya), les organisations d’employeurs d’Afrique aux côtés de hauts fonctionnaires de l’Organisation internationale du travail (OIT), de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) et des dirigeants d’organisations patronales du continent, pour discuter de la situation inquiétante du chômage dans le continent et des mesures à mettre en place pour y remédier. Cette conférence fait suite au symposium organisé en novembre dernier à Casablanca, qui avait réuni un panel important de responsables africains pour débattre de l’emploi et l’employabilité et lancer un groupe de travail (Task Force) chargé d’élaborer un plan pour la création d’emplois en Afrique. Ce groupe, présidé par le Maroc, en la personne de Jamal Belahrach, président de la Commission emploi et relations sociales de la CGEM, a pour mission d’élaborer une stratégie africaine pour l’emploi des jeunes et d’utiliser cette stratégie pour que travailleurs, employeurs et gouvernements au niveau national partagent une vision commune de l’emploi, afin que celui-ci devienne une priorité nationale. Les participants à cette nouvelle rencontre ont été unanimes à souligner qu’un nombre important de pays africains ont engagé des réformes structurelles de grande ampleur dans un souci de stabilisation face aux crises économiques qu’ils rencontraient. Ces programmes de réformes ont le plus souvent exigé des sacrifices considérables aussi bien de la part des gouvernements que des employeurs pour créer plus d’emplois pour les jeunes et stimuler les activités économiques dans le continent.
La coopération étroite entre les pays et entre l’ensemble des organisations responsables devient alors un élément essentiel pour relever ces défis et aider à réduire l’incertitude et conduire à un ajustement collectif aux nouvelles situations dans le cadre de véritables alliances stratégiques, estiment les représentants des organisations d’employeurs d’Afrique.
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