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L’Afrique à l’honneur de la cinquième édition

Espace de rencontres, d’échanges et de partages de réflexions et de pensées autour de thématiques qui font l’actualité, l’ESCA, École de management, a organisé le 8 janvier sa cinquième édition des Rencontres de géopolitique et management, et ce, dans le cadre des travaux de l’Institut de recherche en géopolitique et en géoéconomie (IRGG). Cette année, le thème choisi est «Investissement en Afrique et Géopolitique du risque».

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La journée du mercredi s’est déroulée en deux temps : la matinée a été consacrée à la particularité des risques en Afrique et leur impact sur l’investissement. L’après-midi a été, quant à elle, dédiée à des ateliers de discussions sur des thèmes centraux, notamment «L’Afrique, épicentre de la géopolitique mondiale» et «Investissement en Afrique à l’épreuve du management des risques». L’objectif de cette rencontre est d’échanger les réflexions et les idées sur l’avenir de l'Afrique en termes d’investissements tout en exposant les risques géopolitiques qui guettent le continent. Des experts et des spécialistes de renom, en l’occurrence, Bouchra Rahmouni Benhida, directeur de IRGG à ESCA, Claude Chancel, professeur de chaire supérieure-France, Jean Marc Huissoud, directeur du Centre de recherche en géopolitique et en gouvernance, Najib El Ghaib, directeur de l’Institut de l’innovation sociale et de la RSE à ESCA, Yahia Aboulfarah, directeur de l’institut des études africaines, Mohammed Matmati, professeur à Grenoble, École de management, Mohamadou Sy… ont fait le point sur le processus de croissance des États africains, et défini les priorités pour l’avenir.
À noter que les débats étaient fructueux et ont permis aux adhérents de dégager les problématiques qui entravent la vraie croissance du continent africain et de proposer par la, suite, des alternatives pour réduire les risques et sortir de l’impasse.

Selon certains intervenants de la première table ronde, les risques auxquels les pays d’Afrique restent confrontés sont, entre autres, le chômage qui ne cesse de se développer au fil des années, l’instabilité de l’emploi des jeunes, le système éducatif qui ne joue pas son rôle capital dans la société africaine, le taux de pauvreté qui s’accentue… La méconnaissance des réalités socioculturelle est également un autre fléau qui gêne l’émergence de l’Afrique. Selon l’opinion partagée par les différents intervenants, le continent doit tirer profit des modèles expérimentés à travers le monde. L’élément humain n’était pas en reste au cours de cette rencontre. Selon les recommandations des experts, l’élément humain doit être impliqué dans les processus de transformation et de changement pour aller de l’avant. L’Afrique est, certes, un pays riche en termes de ressources naturelles, mais il regorge aussi de potentialités énormes concernant son capital humain. Par conséquent, le fait de placer l’humain au cœur du développement et de croissance est un investissement primordial pour l’avenir de la société africaine.Les participants au débat ont également mis l’accent sur le rôle des élites africaines dans le processus de croissance et de développement durable. Selon eux, le défi est de taille : mobiliser tous les acteurs concernés dans ce processus s’avère une nécessite. À rappeler que cette édition a été marquée par le partenariat avec Oxford Business Group, l’Institut des études africaines-UM5-Suissi-Rabat et le Centre de géopolitique et de Gouvernance – Grenoble, École de Management.  

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