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L'AMAC vient en aide aux enfants de Bayti

L'Association des métiers de l'art et de la culture, basée en France, a décidé de mener le projet «Badia», pour venir en aide aux jeunes pris en charge par l'association Bayti. Dix jeunes ont participé à cette initiative, qui a embelli le quotidien de ces enfants.

L'AMAC vient en aide aux enfants de Bayti
Le groupe de jeunes tourangeaux engagés sur ce projet depuis le mois de janvier a su mener différentes actions au profit des enfants de Bayti.

Ils sont dix jeunes, issus de la ville de Tours en France, qui ont participé à un projet solidaire, nommé «Badia», visant à animer le centre d'accueil de l'association Bayti. Ils se sont démenés pour financer leur action. Et ils ont réussi leur pari. Derrière ce projet, l'Association des métiers de l'art et de la culture (AMAC Touraine), présidée par Yasmine El Baamrani. Coordinatrice sociale de métier et originaire de la ville de Casablanca, Yasmine avait constaté depuis toujours le manque d'activités artistiques et culturelles pour les jeunes pris en charge par Bayti. Elle a donc pris contact en 2013 avec l'association, pour essayer de créer une rupture avec le quotidien pas toujours facile des enfants de Bayti. De là est né le projet Badia.
«L'Association des Métiers de l'art et de la culture a pour objectif l'accessibilité et la promotion de l'art et de la culture pour tous, et c'est à travers notre secteur à vocation sociale que nous pouvons à ce jour mener ce projet», explique Yasmine El Baamrani.

Le groupe de jeunes tourangeaux engagés sur ce projet depuis le mois de janvier a su mener différentes actions au profit des enfants de Bayti, et aussi participer à divers événements.
«Depuis le mois de janvier, j'ai sensibilisé 10 jeunes issus de divers quartiers de Tours qui se sont mobilisés pour œuvrer en faveur des enfants fragilisés de Bayti. Réellement motivés, ils ont mené, en fonction de leurs talents artistiques, différentes activités au sein de l'association durant le mois d'août», affirme la présidente de l'AMAC. Et d'ajouter : «Nous avons été hébergés dans ce centre d'accueil et avons partagé la vie et le quotidien de ces enfants, âgés de 5 à 22 ans, victimes pour la majorité d'un passé difficile. Nous avons pu partager avec eux des activités artistiques (musique, danse, arts plastiques) et sportives. Nous avons sur place organisé avec Bayti un tournoi sportif interquartiers, ainsi que des soirées à thèmes et des ateliers de cuisine, ce qui a créé des moments d'échanges interculturels chargés d'émotions. Notre ambition est que ce genre d'actions soit renouvelé régulièrement à Bayti».

Des ateliers de danse et de musique, des activités sportives et de loisirs créatifs ainsi qu'un chantier de rénovation et d'embellissement des dortoirs et salles d'eau des locaux de l'association ont été menés, avec bien évidemment l'implication des enfants de Bayti.
«Nous avons observé sur place les besoins de ces enfants, et c'est pour cela que nous avons organisé le chantier de solidarité qui a porté sur l'embellissement de leurs dortoirs.

Les plus âgés y vivent depuis de longues années, mais ces lieux de vie étaient impersonnels, sans décoration. Le chantier a été coordonné par Catherine Dufrenne, artiste tourangelle, accompagnée des jeunes du projet Badia et de l'association Bayti. Un ensemble de figures artistiques colorées a été conçu pour embellir et rendre plus chaleureux les dortoirs. Nous avons aussi acheté les équipements nécessaires pour les salles d'eau, tels les miroirs, portes-savon et rideaux», nous détaille Yasmine El Baamrani.

Pour auto financer leur séjour, et acheter le matériel nécessaire aux ateliers et chantiers, les jeunes tourangeaux ont participé à différents évènements entre mai et juillet (soirée orientale, brocante, manifestation de rue, fête de quartier...). En plus de cela, ils ont sollicité les commerçants du centre-ville, afin que chacun participe avec eux à l'épanouissement des enfants de Bayti. Ce projet a pu voir le jour grâce à l'aide fournie par plusieurs parties. Au Maroc, c'est la Fondation Hassan II qui a contribué à la réussite du projet Badia, en mettant à la disposition des jeunes un mini bus. En France, la Région Centre leur a accordé une subvention qui s'était ajoutée aux dons qu'ils ont récoltés.

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