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Le sort de la Grèce scellé le 16 février

Le plan d’aide à la Grèce arrive à échéance le 28 février. Une réunion extraordinaire des ministres de la zone euro est programmée pour le 11 février. L’objectif des Européens est de prolonger le plan d’aide de 4 à 5 mois.

Le sort de la Grèce scellé le 16 février
Angela Merkel avait exclu, fin janvier, un nouvel effacement de la dette grecque.

La réunion de l’Eurogroupe prévue pour le 16 février sera décisive pour la Grèce. Le programme de soutien financier dont bénéficie ce pays arrive, en effet, à échéance le 28 février. Mais avant cette date, la Grèce doit encore recevoir une dernière tranche d’environ 3,6 milliards d’euros, rappelle le quotidien Le Monde. Et pour y arriver, les Grecs devront passer avec succès l’épreuve qui les attend : la réunion extraordinaire des ministres des Finances de la zone euro programmée le 11 février, annoncée vendredi par Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe. L’objectif de cette réunion, selon Le Monde, est de tenter d’arracher un accord avec les Grecs sur une prolongation, dite «technique», du deuxième plan d’aide (130 milliards d’euros, déclenchés en 2012) dont bénéficie le pays. Une mission qui s’annonce difficile, car conditionnée par la mise en place d’une série de réformes exigées par la troïka. L’enjeu est de taille pour la Grèce. Si aucun accord n’est obtenu au terme du plan d’aide, la Grèce ne recevra pas les milliards prévus et risque le défaut, relève le quotidien français. Quoi qu’il en soit, les Européens souhaitent prolonger de 4 à 5 mois l’actuel plan d’aide.

Ce qui laisserait du temps «pour négocier avec Athènes les termes d’un nouveau contrat : liste de réformes, projet politique, maturité des dettes, taux des remboursements, etc.», indique le quotidien. Cela convient-il aux Grecs ? Ces derniers jours, ils ont émis leur souhait de se voir aménager un plan d’aide de transition, pendant 3 ou 4 mois, ce qui leur laisserait le temps de parfaire leur nouveau contrat avec l’Europe, rappelle Le Monde. Cependant, il conditionne cela par l’annulation de la supervision de la Troïka. Si cette condition n’est pas négociable pour les Grecs, elle est impossible à tenir pour les Européens. Car il n’est pas question pour eux de prêter de l’argent sans un «MOU» (memorandum of understanding), un document signé, qui engage la partie recevant des fonds à rendre compte, indique le quotidien. En attendant les conclusions des 2 prochaines réunions, le soutien à la Grèce se fait rare, sinon absent. La position de l’Allemagne est restée inchangée.

La chancelière allemande Angela Merkel avait exclu, fin janvier, un nouvel effacement de la dette de la Grèce. Une décision justifiée par un précédent renoncement volontaire des créanciers privés en 2012. Cet état d’esprit est le même en Espagne, Irlande, Portugal ou encore en Slovénie. L’ensemble des créanciers sont intransigeants : le programme d’aide doit être mené proprement à terme avant tout. 

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