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Le Projet du développement rural du Moyen Atlas oriental (PDRMO), qui entre en 2015 dans son ultime année de réalisation, a été au centre d’une rencontre organisée au siège de la province de Boulemane. Ce projet vise le développement socio-économique et l’équipement en infrastructures de 10 communes rurales et deux centres urbains de la province de Boulemane. Le PDRMO a été doté depuis sa conception, entre 2007 et 2008, d’un budget global de plus de 306 millions de DH.
Le gouverneur de la province de Boulemane, Noureddine Atakla, a relevé l’importance du projet dans l’amélioration des conditions de vie de la population rurale qui constitue, selon le dernier recensement, 63% de la population globale de la province. L’accent a également été mis sur la volonté des responsables locaux d’organiser une journée d’étude pour dresser le bilan des réalisations du PDRMO et de mettre en relief les opportunités de développement du secteur agricole dans la province. L’organisation d’un festival annuel d’intérêt économique, culturel et scientifique est également envisagée pour la vulgarisation des potentialités de la région, la commercialisation des produits du terroir et la promotion de l’économie sociale et solidaire. Le directeur provincial de l’agriculture de Boulemane a assuré que le PDRMO, qui couvre une superficie de 528.000 hectares de zones montagneuses et de plaines, a contribué d’une manière positive à l’augmentation du revenu des agriculteurs de 23%, dont 55% de jeunes et 17% de femmes.
Le PDRMO a ainsi contribué au renforcement de la capacité d’utilisation des eaux d’irrigation de 56 associations locales, à l’aménagement de 18 échangeurs d'eau d'irrigation, à la construction de 104 km de «saguia» et de canalisations d’irrigation et à l’aménagement de 12 installations hydro-agricoles et de «khettara» (réservoirs d'eau souterrains).
Au niveau du développement rural, le projet a permis l’équipement de 22 douars en eau potable, l’ouverture de 112 km de pistes rurales pour le désenclavement des contrées montagneuses et l’intensification et la diversification de la production agricole avec l’extension de la culture de l’arboriculture fruitière dont l’amandier. Le projet a aussi accordé un grand intérêt à la défense et à la conservation des ressources en eau et des sols, à la réhabilitation des parcours pastoraux et des forêts, à la promotion de la micro-entreprise et au développement de nouvelles filières agricoles dans le cadre du Plan Maroc vert, telles les rosacées, les cultures maraichères, la filière de la viande rouge avec l’organisation des éleveurs, en plus de la promotion de l’apiculture et la valorisation des plantes aromatiques et médicinales.
Ce projet, rappelle-t-on, est financé par le Fonds international de développement agricole (47,1%), l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (28,7%), le gouvernement marocain (20,7%) et les bénéficiaires (3,5%).
