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La Banque mondiale a investi 130 millions de dollars en 2014

Les trois quarts des populations pauvres du monde vivent en milieu rural, où le capital naturel - forêts, zones humides et océans - représente une grande partie de la richesse. Pour ces populations tributaires de ce patrimoine naturel, la Banque mondiale a financé des projets de sécurité sociale afin d’apporter un plus au mode de vie paysan et de diversifier les revenus.

La Banque mondiale a investi 130 millions  de dollars en 2014
La biodiversité est le capital naturel vivant sur lequel reposent le développement économique et le bien-être de millions de personnes.

Quelque 4,1 millions d’hectares ont été dotés de systèmes nouveaux ou améliorés d’irrigation ou de drainage entre 2004 et 2013 au profit des populations qui ne vivent que de ce que leur offre la nature. Le rapport 2014 de la Banque mondiale donne l’exemple du projet du Honduras qui porte sur les forêts et la productivité rurale. Ce projet a «favorisé la préservation et la gestion durable de la biodiversité dans plusieurs collectivités, l’augmentation des revenus de plus de 300% et la création de 3.000 emplois directs et 5.400 emplois indirects» peut-on lire sur le site Internet de la Banque mondiale.

Cette institution, au cours de 2014, a approuvé 130 millions de dollars au titre de nouveaux projets sur les forêts et la biodiversité qui, par exemple, ont contribué à créer ou étendre des aires protégées forestières, à renforcer la protection des zones humides, et à améliorer la gestion des ressources halieutiques.
Une autre priorité de la Banque c’est d’aider les pays à lutter contre la criminalité en matière d’environnement et de ressources naturelles.

Afrique subsaharienne : ressources hydroélectriques sous-exploitées

Avec seulement 20% du potentiel d’irrigation du Sahel mis en valeur, les agriculteurs n’ont pas la possibilité de produire des récoltes plus abondantes. Lors d’une conférence ministérielle qui s’est tenue à Dakar en octobre 2013, les pays d’Afrique, la Banque et ses partenaires de développement se sont engagés à accroître l’irrigation au Sahel dans l’optique de doubler la superficie de terres irriguées pour la porter à 1 million d’hectares d’ici 2020. Le rapport note également que l’Afrique subsaharienne a la chance de regorger de ressources hydroélectriques, mais que 10% seulement de son potentiel est exploité. Des projets hydroélectriques, comme celui réalisé sur les chutes de Rusumo pour le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie, et le complexe Jiji-Mulembwe au Burundi, vont accroître la capacité de production et bénéficier ainsi à des millions d’Africains.

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