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Deux accidents mortels relancent le débat sur la sécurité

Deux ouvriers sont morts successivement après deux accidents dans les deux centrales nucléaires de Fukushima, Daiichi et Daini, a annoncé, hier mardi, la compagnie exploitante japonaise Tokyo Electric Power (Tepco). Ces accidents ravivent le débat sur la sécurité des travailleurs de ces sites mis en péril par le tsunami du 11 mars 2011.

Deux accidents mortels relancent le débat sur la sécurité
Des interventions différentes conduites dans les centrales nucléaires Fukushima Daiich et Daini se sont soldées, hier mardi, par le décès de deux hommes.

Des interventions différentes conduites dans les centrales nucléaires Fukushima Daiichi et Daini se sont soldées par le décès de deux hommes, a déploré hier Tokyo Electric Power (Tepco). Un premier employé était tombé du haut d'un réservoir de stockage d'eau de pluie contaminée alors qu'un autre a été tué dans la deuxième centrale de la région, Fukushima Daini, également exploitée par Tepco. «Tous les travaux seront suspendus mercredi 21 dans la centrale Fukushima Daiichi afin de procéder à des contrôles de sécurité», a précisé le directeur de la centrale, Akira Ono.

Des avancées stoppées

À Fukushima Daiichi, travaillent quotidiennement, selon l'AFP, 3.000 à plus de 6.000 personnes dans un environnement particulièrement hostile. Les difficultés croissantes de recrutement de personnel obligent aussi à se montrer moins sélectif sur les profils embauchés.

Ces accidents interviennent alors que des avancées majeures ont été effectuées pour la décontamination du site à l'image du retrait sans incident, en décembre 2014, du combustible nucléaire de la piscine du réacteur 4, ce qui a permis de supprimer un gros danger potentiel souvent pointé du doigt. Mais les accidents de lundi et mardi relancent les critiques sur des failles face aux nombreux risques. Les concentrations de césium radioactif dispersé dans l'océan Pacifique par la catastrophe de Fukushima devraient atteindre leur maximum en 2015-2016, mais à des niveaux sans danger pour la santé et l'environnement.

C'est ce que conclut une étude conduite par une équipe canado-américaine d'océanographes et publiée, lundi 29 décembre dernier. Selon cette même étude, au total, la pollution radioactive de l'océan a été estimée, par différents travaux scientifiques, entre 3,5 et 27 pétabecquerels (unité de mesure de l’activité d’un radionucléide du Système international). Mais c'est la valeur haute de cette fourchette que retient l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français, qui souligne que «ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé». Les radionucléides sont des atomes dont le noyau est instable, donc radioactifs. 

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