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Un bon début pour l'économie française cette année

La Banque de France prévoit une croissance de 0,4% du PIB au premier trimestre, après seulement 0,1% au quatrième trimestre 2014, d'après son enquête mensuelle auprès des entreprises, publiée lundi. Ce qui ne manquera pas de conforter le gouvernement qui table sur une croissance de 1% sur l'ensemble de 2015.

Un bon début pour l'économie française cette année
La Banque de France prévoit une croissance de 0,4% du PIB au premier trimestre.

L'année 2015 s’annonce prometteuse pour l’économie française. Celle-ci s'achemine, en effet, vers une nette embellie au premier trimestre 2015, tirée par le secteur manufacturier, d’après la première estimation de la Banque de France, a rapporté l’AFP. La banque centrale de l’Hexagone prévoit une croissance de 0,4% du Produit intérieur brut (PIB) français au premier trimestre, après seulement 0,1% au quatrième trimestre 2014, d'après son enquête mensuelle auprès des entreprises, publiée lundi. Ce qui ne manquera pas de conforter le gouvernement qui table sur une croissance de 1% sur l'ensemble de l'année 2015, après 0,4% l'an dernier. Ce rebond serait dû, selon la Banque de France, au secteur manufacturier, où la production et les livraisons ont progressé «nettement» en janvier et où les chefs d'entreprise prévoient une nouvelle hausse de la production en février. Cette prévision rejoint les enseignements de la dernière enquête de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) sur le moral des industriels, publiée le 23 janvier, souligne Axelle Lacan, économiste au Crédit Agricole. Si l'indice global est resté stable à 99, les perspectives personnelles de production ont rebondi de huit points, dépassant leur moyenne de long terme, or c'est «la composante la mieux corrélée à la progression de l'activité», note l'économiste. Le Crédit Agricole se montre cependant plus prudent que la Banque de France, prévoyant «une croissance de 0,2% en rythme trimestriel».

«Il ne faut pas oublier qu'on a beaucoup de contraintes qui pèsent sur l'activité, notamment le taux de chômage à un niveau élevé, qui bride la progression de la consommation des ménages», principal moteur de la croissance en France, rappelle l'économiste. Elle cite aussi la poursuite de l'ajustement budgétaire, avec 21 milliards d'économies prévues en 2015 sur les dépenses publiques. Michel Martinez, économiste à Société Générale, abonde dans le même sens. Il estime en particulier que les attentats qui ont frappé la France au mois de janvier auront «un impact plus prononcé que l'on croit» sur la consommation et le tourisme. «Rien que ça, ça peut enlever un dixième de point, voire deux dixièmes de point», avertit-il. L'attention particulière portée au secteur manufacturier «tend à envoyer un message trop optimiste», souligne par ailleurs Dominique Barbet, à BNP Paribas.

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