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L'économie dépend encore du ciel

La Journée internationale de la météorologie commémore l'entrée en vigueur, le 23 mars 1950, de la Convention qui a institué l’Organisation météorologique mondiale.

L'économie dépend encore du ciel
Toutes les activités humaines sont soumises à l’influence du temps et un nombre croissant de ces secteurs dispose d’une marge de manœuvre de plus en plus réduite pour faire face aux risques climatiques.

Le Maroc, à l'instar des autres pays du monde, a célébré le 23 mars la Journée internationale de la météorologie. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) affirme que l’économie mondiale est de plus en plus sensible au temps et au climat. «Toutes les activités humaines sont soumises à l’influence du temps, du climat et de l’eau. Avec l’appauvrissement de la couche d’ozone, la raréfaction des ressources en eau douce et la pollution croissante de l’atmosphère et des eaux, les prévisions météo deviennent indispensables. Au Maroc, la Direction de la météorologie nationale (DMN) a organisé, le 23 mars à Casablanca, une journée portes ouvertes aux médias. Cette journée a été marquée par la remise du Certificat ISO 9001 (version 2008) à la Direction de la météorologie nationale par le Bureau Veritas Certification.

L'expertise acquise par le Maroc ce domaine a permis le développement d’une coopération Sud-Sud avec plusieurs pays d’Afrique subsaharienne qui ont pu bénéficier de programmes similaires dans leur pays. En février dernier, la ministre déléguée chargée de l'Eau, Charafat Afailal, avait conduit la délégation marocaine à la troisième Conférence ministérielle africaine sur la météorologie au Cap-Vert. La ministre avait alors confié au «Matin» que «le Maroc a réitéré son engagement à établir et développer davantage le partenariat avec les pays africains. Le Royaume est donc disposé à mettre son expertise au service du développement du continent africain», a affirmé la ministre. Des pays comme le Sénégal, le Burkina Faso et le Niger font souvent appel à l'expertise nationale.

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