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Éco-Conseil : En quoi consistela gestion des connaissances ?
Faissal Ait El Amria : Le concept de Knowledge Management (gestion des connaissances) a connu beaucoup d’approfondissements depuis son apparition dans les années 1970. La plupart des chercheurs se sont basés surtout sur la manière dont une organisation peut détecter, produire et diffuser des connaissances en interne.
La gestion de connaissances relève essentiellement de l’acquisition des connaissances explicites et tacites, du partage des connaissances individuelles et collectives, de l’interprétation d’une information dans le contexte d’une action. Cette recherche se place dans le contexte des usages des technologies de l’information et de la communication (TIC) auprès des entreprises et les dotent d’une forme organisationnelle spécifique et dite apprenante.
Comment instaurer ce mode de gestion en entreprise, notamment au niveau organisationnel ?
La gestion des connaissances peut être définie comme une stratégie visant à structurer formellement le capital de connaissances d'une organisation, en lien avec ses orientations stratégiques et ses besoins d'innovation et d'amélioration de compétitivité, supportée par une infrastructure technologique et organisationnelle, avec l'humain comme premier élément d'interaction et de création des connaissances. Ces connaissances sont souvent matérialisées par des documents internes et externes, mais aussi sous forme de capital intellectuel et de savoir-faire et d'expériences détenus par les collaborateurs, qui sont à la fois consommateurs et producteurs de celles-ci. Elles se construisent à partir d’une information disponible et intelligible au sein de l’entreprise.
Comment réussir à promouvoir cette culture de partage de connaissances en entreprise ?
La valorisation des connaissances se situe à l’interaction d’un ensemble d’étapes en un processus bien déterminé, et ce dans un contexte singulier et particulier, en fonction de l’activité de l’entreprise. Cette valorisation prend forme grâce à la combinaison de ces étapes. Elle peut être quantitative ou qualitative : interviews, retours d’expériences, cas d’utilisation, l’utilisation d’éléments codifiés. La promotion et la valorisation de la culture de partage ne seront donc pas nécessairement financières ; il est plutôt question d’état d’esprit et de volonté du manager à constituer un vrai vivier d’idées nouvelles via l’identification des connaissances pertinentes aux situations factuelles
de son quotidien.
