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L’objectif des 4.000 rencontres BtoB largement dépassé

Les deux journées du Forum organisé par le groupe Attijariwafa bank et Maroc Export ont permis la réalisation de quelque 4.500 rendez-vous BtoB au lieu des 4.000 prévus. Et ce n'est qu'un bilan provisoire. Des milliers d’entreprises africaines et marocaines ont participé à la 3e édition du Forum. Un seul objectif : décrocher des marchés et partager l'expertise.

L’objectif des 4.000 rencontres BtoB largement dépassé
Photo souvenir avec les lauréats des trophées de la coopération Sud-Sud lors de la clôture du Forum Afrique Développement le 20 février à Casablanca. PH. Saouri

Clôture en apothéose du Forum international Afrique Développement organisé par le groupe Attijariwafa bank en partenariat avec Maroc Export. Selon le bilan provisoire annoncé à la clôture de l’évènement par Mohamed El Kettani, PDG du groupe bancaire, quelque 4.500 rencontres BtoB ont été réalisées durant les deux journées du Forum (19-20 février). «Ce n’est qu’un chiffre provisoire. L’on pourrait s’attendre à plus, eu égard aux rendez-vous d’affaires qui auraient échappé à l’œil de nos équipes d’accompagnement. Ce qui augure de bons carnets de commandes pour les entreprises. Je pense que les indices le montrent clairement : cette troisième édition du forum a eu un grand succès», s’enorgueillit El Kettani. Le patron du groupe a exposé devant une salle archicomble les grandes lignes du projet de recommandations du Forum, lesquelles seront consignées dans le fameux livre blanc de cet évènement devenu désormais un rendez-vous annuel.

Unité de l’action, diversification des sources d’énergie, identification précise des projets d’infrastructures, structuration des financements, convergence des stratégies sectorielles régionales, convergence réglementaire… Ce sont là les recommandations phares qu’auront distillées les différents panels du forum. «Les panels thématiques ont été très riches en débats. Des constats ont été relevés dans plusieurs secteurs avec évidemment des pistes intéressantes pour bâtir une Afrique forte et pleine de dynamisme. Dans l’électrification des villes et des campagnes, par exemple, il a été recommandé d’accélérer le partage d’expériences entre les différents pays de la région. À ce niveau, l’expertise du Maroc est hautement sollicitée», affirme El Kettani. Les infrastructures, talon d’Achille du continent, ont également fait l’objet des discussions et débats du Forum. Selon une analyse de la Banque Mondiale, d’ailleurs citée à maintes reprises par les participants, le marché de développement des infrastructures en Afrique doit engloutir quelque 80 milliards de dollars par an. Ce qui représente des opportunités d’investissements en or pour les opérateurs du continent. Et l’expertise du Maroc a été encore une fois sollicitée par les différents décideurs politiques et économiques des pays participants.
Mais qui dit investissements dans les infrastructures dit besoins de financements conséquents.

Saïd Ibrahimi, directeur général de Moroccan Financial Board (CFC), affirme que l’une des stratégies de CFC est de mettre à la disposition du continent des fonds d’investissements spécialisés. «Beaucoup de fonds d’investissements mondiaux peuvent s’intéresser aux opportunités offertes par le continent. Encore faut-il que ces fonds trouvent des véhicules adéquats pour venir investir. Et Casablanca Finance City constitue l’un de ces véhicules du fait qu’elle draine des fonds d’investissement importants vers la place casablancaise», explique Ibrahimi. Pour lui, une convergence réglementaire des places financières du continent s'impose. L’objectif, selon lui, étant de donner de la visibilité aux investisseurs internationaux et détenteurs de capitaux. Germain Gautier, directeur des financements chez le groupe Vinci, confirme que l’une des contraintes à l’investissement dans les infrastructures en Afrique est le financement. «Il faut que les banques du continent participent au développement des infrastructures en finançant à travers les prêts les investissements des opérateurs internationaux», recommande Gautier. Il souligne l’importance de réduire le coût de l’investissement pour drainer de plus en plus de projets et de solvabiliser le marché de l’électricité qui alourdit les charges des investisseurs. 

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