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L’œuvre de Besner s’invite à So Art de Casablanca

Jusqu’au 10 décembre prochain, l’artiste peintre québécois Dominic Besner expose ses œuvres récentes à la galerie casablancaise So Art sous le titre : «Les branches d’Ovane». Dans cette exposition, dont le vernissage a eu lieu le 17 novembre, les amateurs de l’art contemporain peuvent voir et apprécier une série d’œuvres spécialement réalisées pour l’événement, fruit d’une résidence du plasticien à Casablanca.

L’œuvre de Besner s’invite à So Art de Casablanca
Une œuvre de l’artiste-peintre québécois Dominic Besner.

«Les branches d’Ovane» est le titre qu’a choisi l’artiste peintre québécois Dominic Besner pour sa dernière série d’œuvres qu’il expose actuellement à la galerie So Art de Casablanca. Jusqu’au 10 décembre prochain, le public aura l’occasion de découvrir une palette riche à plus d’un titre, mais surtout le résultat d’un travail de longue haleine, fruit de la résidence artistique de Dominic Besner à Casablanca.
«“Les branches d’Ovane” est une série d’œuvres créées à Casablanca lors de ma résidence d’artiste dans le quartier les Iris-Racine. Elles sont des récits de mon séjour qui, au fil des jours, a donné lieu à de belles rencontres», explique Dominic Besner. La manière dont cet artiste-peintre déploie dans la distribution des éléments rend ses œuvres très attractives. Celle-ci pourrait être comprise comme une rationalisation de l'espace. Toutefois, la spontanéité et la liberté se dégagent de ses œuvres. La valeur intrinsèque de chacune d'elles s'additionne aux autres et toutes s'enrichissent mutuellement.

Ces pièces font foi d'une leçon de peinture différente et d'une harmonie qui crée une façade et une nouvelle entité. Mais avant tout, il s'agit d'une fête de couleurs orchestrée par l’imaginaire de l’artiste.
Un univers unique qui renvoie l’être humain à ses émotions et ses vulnérabilités. «Le vent souffle, les effluves passent et le temps s’accroche à la vie. J’atteins d’autres rives en enjambant de grands fleuves et me laisse couler dans des nuits chaudes. D’ores et voilà, je cours sur la soie, entre les étales embaumant je m’élance vers la lune. Et dans un jardin je récite, teinté par l’aurore, le vol des cigognes», ajoute-t-il.

Il faut dire que l’œuvre de Besner est aussi insaisissable que ses personnages aux profils évanescents.
Une apparente fragilité qui contraste avec l’intensité des couleurs franches, un trait affirmé et des superpositions audacieuses de matières et de textures. Jouant avec les effets de lumière, Besner utilise une technique mixte sur canevas et mélange tour à tour pastel à l’huile, peinture acrylique, mortier de structure, china marker, peinture aérosol… Cela s'applique en fonction des stratégies mises en œuvre pour chaque tableau et du plus ou moins grand tressage des éléments en présence. Cette exposition, en outre, instille déjà un sentiment à la fois de proximité magique, invisible et insoupçonnée chez l'observateur.
Un motif à déloger des yeux, si noble que l'on a du mal à l'imaginer présent, noyé dans telle ou telle surface. Tout se passe comme s'il fallait conjurer un péril en évitant l'insistance d'un motif si familier et connoté.
À découvrir jusqu’au 10 décembre prochain à la galerie So Art. 

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