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Après le franc succès de ses trois premières éditions, le Salon national d’art contemporain revient pour la quatrième fois consécutive avec de nouvelles promesses : «L’Art pour vivre ensemble». C’est d’ailleurs le thème que l’Association nationale des arts plastiques (ANAP), organisatrice de l’évènement, a choisi pour cette édition. Un thème qui sonne comme un message puisqu’il s’agit, pour l’ANAP de confirmer «son attachement à la vie et à l’Homme et à tout ce qui est de nature à rapprocher davantage les peuples, indépendamment de leurs religions respectives, leurs sensibilités culturelles ou ethniques. Cette position, nous l’appuierons à travers les différentes formes et couleurs présentées dans les œuvres, par le rêve fugace, la poésie palpable et donc par l’art dans toute sa splendeur», explique à ce propos Abdellatif Zine, président du Salon national d’art contemporain et de l’ANAP.
Pour sa quatrième édition, le Salon national d’art contemporain revient avec force et propose de découvrir les œuvres d’une cinquantaine d’artistes, toutes générations et tous styles confondus, des quatre coins du Maroc. Aux côtés de ceux-ci, dix artistes espagnols de renom participeront à cette édition en tant qu’invités d’honneur. Ainsi, les amateurs de l’art contemporain auront l’occasion d’apprécier une centaine d’œuvres de plasticiens marocains de talent, des découvertes picturales, des dialogues artistiques, dans une véritable communion. Ils auront également droit à une vingtaine d’œuvres originales des artistes espagnols participants. Des œuvres dont l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Díez-Hochleitner, se dit très satisfait de la qualité. «Elles sont un reflet fidèle de l'image que l'Espagne offre au monde. En effet, notre pays, comme nos artistes, a embrassé avec succès une modernité qui, sans renier sa tradition, la réinvente et la projette vers le futur. J'espère que cette exposition, où l'on pourra admirer d'excellents exemples de la création artistique contemporaine espagnole, servira pour que celle-ci soit mieux appréciée et reconnue au Maroc», se félicite-t-il.
C’est d’ailleurs l’objectif principal de l’événement : défendre l’art et accompagner son éclosion au Maroc. Le Salon national d’art contemporain doit sa réussite, depuis trois éditions déjà, selon Abdellatif Zine, à l’originalité du concept basé sur la proximité et l’accessibilité à tous. «Cet événement contribuera sans doute à l’animation culturelle et artistique de la ville de Casablanca. Une ville si belle, mais qui manque cependant d’infrastructures en matière d’art et de culture. Nous avons depuis longtemps proposé de construire des ateliers pour les artistes de la ville et un musée d’art pour mieux accompagner l’essor artistique que connaît le Maroc actuellement. Mais rien n’est fait pour le moment», indique-t-il. Le président du Salon parle aussi de l’absence des responsables de la chose culturelle lors de cet événement, notamment lors de la cérémonie d’ouverture. Pourtant, c’est un événement qui «figure en bonne place dans l’agenda culturelle et artistique du Royaume».
Bref, cette nouvelle édition se veut une nouvelle fête de la création, mais surtout un espace de rencontre où les passionnés de l'art, les professionnels, les artistes, les écoles d’art, les collectionneurs et le grand public sont les bienvenus.
