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Le Maroc célèbre la Journée mondiale pour l'abolition de l'esclavage

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Le Maroc célèbre ce mercredi, à l'instar des autres pays, la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage qui commémore l'adoption, le 2 décembre 1949, par l'Assemblée générale des Nations unies de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui.
Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, la traite des êtres humains touche presque tous
les pays du monde, comme pays d'origine, de transit ou de destination, et des victimes d'au moins 127 pays seraient exploitées dans 137 États.

En Europe, elle est l'une des activités illicites les plus lucratives. Elle rapporterait aux groupes criminels 3 milliards de dollars par an environ. Cela en fait un marché considérable pour les criminels qui profitent des personnes les plus marginalisées.
Conscient de l'ampleur de ce phénomène qui n'épargne aucun pays, le Maroc a renforcé l'arsenal juridique visant à le réprimer, à le prévenir et à le punir, à travers l'adoption, le 30 avril 2015, par le Conseil du gouvernement du projet de loi 27-14 relatif à la lutte contre la traite des êtres humains.
Ce projet de loi, qui s'inscrit dans la droite ligne des Hautes Orientations royales en matière d'élaboration et de mise en application d'une nouvelle politique nationale dans le domaine de la migration et d'asile, vise également à adapter la législation nationale à celles internationales en relation notamment avec les protocoles relatifs à la lutte contre la traite des êtres humains.

Ledit texte comprend des définitions larges de la traite des êtres humains et les concepts de l'exploitation et de la victime conformément aux orientations adoptées à l'échelle internationale, notamment le Protocole de Palermo. Il comprend également des condamnations et une procédure, en plus de mesures préventives qui adoptent le principe de protéger les victimes au lieu de les poursuivre, tout en condamnant les coupables et en aggravant les sanctions contre les auteurs de crimes sur les enfants, les femmes enceintes et les personnes en situation difficile. Le projet prévoit de même la protection des victimes, des témoins, des experts et des dénonciateurs. Ce projet de loi comporte aussi des dispositions relatives aux mesures institutionnelles pour la lutte contre ce phénomène et la création d'une commission consultative auprès du Chef du gouvernement avec pour mission de présenter des propositions au gouvernement relatives aux questions de la lutte contre la traite des êtres humains, tout en veillant à présenter les mesures nécessaires pour appuyer les projets des associations d'aide aux victimes. 

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