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Le Maroc renforce sa connectivité maritime

Le Maroc continue à s’imposer en tant que premier pays africain en termes de connectivité maritime, devant l'Égypte et l’Afrique du Sud, selon la Cnuced. Il a même amélioré sa position mondiale, affichant un taux de connectivité de 68,28/100 cette année contre 64,28 en 2014.

Le Maroc renforce sa connectivité maritime

Le Maroc renforce sa position de premier pays africain en termes de connectivité maritime. C’est ce qu'indique le rapport 2015 sur les transports maritimes que vient de publier la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Il s’agit de la principale publication des Nations unies analysant le commerce maritime global et la flotte mondiale, les coûts du transport, le trafic portuaire, la connectivité maritime, ainsi que le cadre réglementaire et légal correspondant.
Le Maroc reste ainsi le pays africain le mieux connecté par voie maritime, selon ce rapport, devant d’autres grandes puissances économiques du continent, tels l'Égypte et l’Afrique du Sud. Il a même amélioré sa position mondiale, passant d’un taux de connectivité de 64,28/100 en 2014 à 68,28/100 en 2015, après 9,39% en 2004, date de la mise en place de l’indice de connectivité des transports maritimes réguliers par la Cnuced (LSCI Liner Shipping Connectivity Index). La Chine caracole en tête du classement, suivie par Singapour, Hong Kong (Chine), la République de Corée, la Malaisie et l'Allemagne.

Les auteurs de ce rapport expliquent que le LSCI d'un pays est déterminé non seulement par le volume des échanges, mais de plus en plus par sa position au sein du réseau de transport maritime mondial. Le rôle des hubs devient évident dans le niveau de connectivité, malgré un faible niveau relatif du commerce. Ils citent justement l’exemple du Maroc à côté de la Jamaïque, du Panama et du Sri Lanka. «La centralité de ces pays dans le réseau mondial est d'une grande importance pour les régions dans lesquelles ils se trouvent, puisqu’ils offrent un haut niveau de connectivité au-delà de la connectivité directe traditionnelle», notent-ils.
Ainsi, au moment où la plupart de pays africains sont relativement loin des grandes routes maritimes Est-Ouest, le Maroc et l’Île Maurice ont établi des ports d'éclatement importants, indique le rapport. D’autres pays africains sont en mesure de bénéficier de leur position géographique pour offrir les services de transbordement, telle l’Égypte qui bénéficie du trafic transitant par le canal de Suez.

Le rapport relève que seulement 17 à 18% de paires de pays sont reliés l’un à l'autre par un service direct. Toutes les autres paires de pays ont besoin de faire usage d'au moins un transbordement pour conteneurs dans leur commerce bilatéral. De ce fait, le transbordement monte en puissance dans de nombreuses relations commerciales et est largement pratiqué dans l'industrie pour atteindre des économies d'échelle et de la densité dans les opérations, selon le document.
Par conséquent, il est également largement considéré par les clients comme très efficace, car pouvant se faire en quelques heures seulement.

Le Maroc est aussi bien classé au niveau mondial en termes de débit portuaire de conteneurs. Il figure à la 26e position dans ce classement qui porte sur 80 pays en développement/territoires et les économies en transition, avec 3.070.000 conteneurs en 2014, contre 2.558.400 en 2013, soit une progression de 20%. 

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