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Le Sommet Shape Africa recommande de libérer le potentiel des jeunes africains

Plus de 130 personnes en provenance de 40 pays ont participé du 18 au 19 septembre à Rabat à Shape Africa, l’événement continental de la Global Shapers Community, une initiative du Forum économique mondial, qui vise à créer un réseau de jeunes leaders capables d’apporter un changement positif à leurs communautés.

Le Sommet Shape Africa recommande  de libérer le potentiel des jeunes africains
Lors de l’ouverture de la première journée, la ministre Mbarka Bouaida a rappelé que l’Afrique est l’une des priorités stratégiques de la politique extérieure du Maroc. Ph. Kartouc

L’entrepreneuriat en Afrique est porteur de grandes promesses pour la création d’emplois, l’investissement et la croissance. L’un des leviers les plus efficaces consiste à donner aux jeunes du continent les moyens de prendre en main leur destin en valorisant leur esprit d’entreprise au service de leurs communautés, de leurs pays et de l’intégration régionale. C’est l’un des messages clés de la 4e édition du Sommet Shape Africa organisé à Rabat du 18 au 19 septembre autour du thème «Investir en Afrique». Shape Africa est l’événement continental de la Global Shapers Community, une initiative du Forum économique mondial (WEF) visant à créer un réseau de jeunes leaders capables d’apporter un changement positif à leurs communautés.

Cette 4e édition, organisée par Global Shapers Rabat, a pour objectif de créer un réseau de jeunes entrepreneurs africains qui partagent les mêmes valeurs et ambitions, notamment celles de relever les barrières inter-pays pour développer le continent. Un continent qui connait le même phénomène qu’a connu il y a une vingtaine d’années l’Asie qui est parvenue à exploiter son boom démographique et à faire de sa forte population de jeunes un moteur de la croissance.

Plus de 130 personnes issues de 40 pays, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique, dont des membres du WEF, ont participé à cet événement, en plus des jeunes Shapers et décideurs marocains. Parmi les invités de marque de la première journée, Mbarka Bouaïda, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. La ministre, qui parlait avec une parfaite maîtrise de l’anglais, a souligné que l’Afrique et la coopération Sud-Sud est l’une des priorités stratégiques de la politique extérieure du Maroc. Le pays est aujourd’hui un partenaire stratégique majeur de la plupart des économies africaines, comme en témoigne la croissance continue de ses investissements directs dans plusieurs secteurs : Banque, télécoms, immobilier, énergie… L’ambition du Royaume est de s’ouvrir davantage sur l’Afrique, particulièrement aller au-delà des pays de l’Afrique de l’Ouest, dans le cadre des mêmes objectifs «Prospérité, sécurité et stabilité». Selon Adeyemi Babington Ashaye, président du Global Shapers Community, le produit intérieur brut global de l’Afrique reste faible, soit environ 2.300 milliards de dollars. Un chiffre que réalise le Brésil, à lui seul. Plusieurs raisons expliquent cet état de fait, selon des intervenants, dont les obstacles à l’intégration régionale, au commerce et au renforcement des capacités productives.

Le but de la fondation est ainsi de rassembler de jeunes leaders, dont des entrepreneurs novateurs, afin de fédérer les talents et trouver des solutions à des problèmes de développement concrets en Afrique. Outre les gouvernements, le secteur privé doit être le moteur de cette dynamique, dont le secteur bancaire. Sur ce volet, Ismail Douiri, directeur général du groupe Attijariwafa bank, a indiqué que les systèmes bancaires africains avaient connu d’importantes mutations ces dernières années avec l’apparition de grands groupes, qui contribuent au développement du continent, en appuyant notamment les politiques économiques publiques, mais aussi le privé.
L’événement a connu une série d’échanges destinés à recueillir le point de vue des experts. Outre l’importance de l’éducation, il a été recommandé de libérer le potentiel d’entrepreneuriat chez les Africains, comme l’a préconisé Omar Balafrej, directeur général du Technopark de Casablanca, ou encore Abdelmalek Alaoui, président de Guepard Group. 

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