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Les centrales syndicales réussiront-elles à imposer leur point de vue quant à la réforme des retraites ? Tout dépend de l’ampleur de la mobilisation pour la marche nationale qu’elles organisent ce dimanche à Casablanca. En effet, pour faire entendre leur voix, les syndicats ont besoin de mobiliser le maximum de leurs sympathisants. Selon plusieurs leaders syndicalistes, tout a été fait pour démontrer la capacité mobilisatrice des centrales sur le terrain. Initiée par quatre grandes centrales, à savoir l'Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération démocratique du travail (FDT, aile Azzouzi) et l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la marche de dimanche connaitra aussi la participation d'autres centrales syndicales. Contacté par «Le Matin», le chef de file de l’Organisation démocratique du travail (ODT) a assuré que ses «partisans participent à la marche pacifique de protestation contre la politique gouvernementale» et que l’ODT est aussi engagé à prendre part à la grève générale prévue le 10 décembre prochain. De son côté, la FDT (aile Fatihi) a annoncé dans un communiqué qu’elle prendrait aussi part à cet événement en appelant ses sympathisants à se mobiliser pour assurer sa réussite.
Du côté de la FDT (Aile Azzouzi), contacté par «Le Matin», le chef de file, Abderrahmane Azzouzi, a assuré que la marche «organisée à la base par les quatre centrales syndicales reste ouverte à toutes les composantes de la société marocaine à condition de respecter les règles en vigueur». Pour réussir leur marche, les quatre centrales avaient entamé une mobilisation massive de toutes leurs composantes, nous a confié le secrétaire général de l’UGTM, Mohamed Kafi Cherrat. Selon le leader syndical, les attentes sont grandes surtout après les efforts de mobilisation de toutes les centrales. En plus des centrales syndicales, directement touchées par le dossier de la réforme des retraites en particulier, plusieurs associations et mouvements ont annoncé leur présence lors de cette marche. Les derniers à s’afficher sont les enseignants stagiaires, qui sont en grève depuis plusieurs jours. De leur côté, les médecins résidents et internes, en grève aussi depuis le 1er octobre, n’ont pas exclu la possibilité de rejoindre la marche.
