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Trois maîtres pour les master class du FIFM

Trois maîtres pour les master class du FIFM

Trois grands noms du cinéma international assureront les master class de l’édition 2015 du Festival international du film de Marrakech.

• Abbas Kiarostami, l’un des maîtres incontestés du cinéma iranien et auteur mondialement reconnu. Il fut récompensé dans les plus grands festivals : Palme d’or à Cannes pour «le Goût de la cerise», Prix spécial du jury à Venise pour «Le vent nous emportera». Grand ami de Marrakech, le festival lui avait rendu hommage en 2005, où il a animé pour l'occasion un atelier à l’intention des jeunes cinéastes marocains. En 2009, il préside le jury de la neuvième édition. Aujourd’hui, il revient à la ville ocre pour parler de sa conception du cinéma, déclinée dans une œuvre devenue universelle par son écriture qui mêle subtilement poésie, force et fragilité.

• Park Chan-wook, cinéaste et scénariste sud-coréen, présent à Marrakech pour l’hommage qui lui sera rendu, interviendra également en master class. Auteur d’une œuvre forte, récompensée à travers le monde, à Cannes par exemple où il décroche le Grand Prix en 2004 et le Prix du jury en 2009. Une œuvre qui dit avec élégance et émotion la cruauté et la complexité des relations humaines. Son film «Stoker» (2013), sa première œuvre à Hollywood, est un modèle de mise en scène, revisitant Hitchcock à sa manière.

• Le troisième master class sera donnée par Fatih Akin, cinéaste allemand d’origine turque. Véritable enfant prodige du cinéma allemand, issu de la banlieue ouvrière et populaire de Hambourg, Akin a d’abord rêvé d’être acteur à la Bruce Lee avant de passer derrière la caméra, réalisant des films qui attirent très vite l’attention. C’est ainsi qu’il décroche l’Ours d’or à Berlin en 2004 pour «Head-on». Loin de s’enfermer dans une approche identitaire sclérosée, son cinéma aborde la réalité multiculturelle des sociétés modernes avec fougue dans le sillage du cinéma de Martin Scorsese, dont il est un grand admirateur. En 2014, il aborde dans «The Cut» un sujet tabou dans le pays de ses parents, le génocide arménien. Grand cinéphile, Akin aime le cinéma dans toute sa diversité géographique et esthétique. 

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