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La semaine dernière, les étudiants de l’Université internationale de Casablanca se sont beaucoup amusés et se sont défoulés au moment de disputer pour la première fois de leur vie une partie de bubble foot. Une partie de délire puisque les joueurs et joueuses évoluent dans de grandes bulles de protection transparente qui les protègent de la tête aux genoux. Les pieds restent libres, ce qui donne lieu à des chocs spectaculaires et délirants. C’est ce qui fait dire à son promoteur, Abdaltif Jamal El Amrani, que «ce sport se voulait d'abord un gag. Et il n'a pas la prétention de devenir un jour sérieux». Et de poursuivre : «C'est un jeu pour avoir du plaisir, pour rire et aussi pour faire du sport, d’ailleurs notre slogan est simplement : Pleasure, that’s all», explique-t-il. Il faut dire que la grande bulle d’air permet aux joueurs de se propulser les uns contre les autres.
Des contacts impressionnants dont ces derniers ne se privent pas d’autant plus que les fautes sont quasi inexistantes. Tous se transforment alors en de véritables quilles géantes. Les gardiens de but sont eux aussi dans leur bulle. Cependant, marquer un but n’a rien de facile et les scores sont souvent identiques à ceux du football dit classique. Pour institutionnaliser ce sport au Maroc, El Amrani a rencontré la semaine dernière les responsables du ministère de la Jeunesse et des sports : «Le contact a été constructif.
Ils m’ont demandé de créer des clubs pour éventuellement prétendre créer une sous-branche de la Fédération royale marocaine de football. Je vais entrer en contact avec des clubs de football pour voir avec eux la possibilité de créer des équipes de bubble football», nous a-t-il indiqué. Inventé en Norvège en 2011, ce sport s’est vite développé à travers le monde. Ces règles ne diffèrent presque pas de celles de football classique avec l’objectif de toujours marquer les buts, mais la comparaison s’arrête là.
