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«Sublimation» donne Carte blanche à Najia Mehadji

La Fondation CDG entame sa saison plastique avec une Carte blanche donnée à l’artiste Najia Mehadji. Mustapha Azeroual, Hicham Berrada, Nabil El Makhloufi, Houda Kabbaj, Safaa Mazirh et Younès Rahmoun sont les plasticiens que Najia Mehadji a choisi de parrainer, du 6 septembre au 31 octobre, sous l’intitulé «Sublimation».

«Sublimation» donne Carte blanche à Najia Mehadji
Une œuvre de l’artiste Najia Mehadji.

L’artiste Najia explique que le choix du terme «sublimation» signifie pour elle beaucoup de choses. C’est une sorte de résistance contre la violence que subit l’homme quotidiennement «pour dire que l’humain, l’âme et l’esprit sont notre espoir, en donnant à voir des œuvres fortes, lumineuses, efficaces, sans message apparent. Mais qui expriment l’essence des choses avec talent». Et de poursuivre que cette nouvelle génération d’artistes, déjà reconnue sur le plan international, «nous propose des images inédites dont la poésie s’allie à un profond désir de liberté et d’invention. Avec cette nécessité de révéler l’invisible, l’être, ses désirs et ses expériences intérieures, les photographies, les vidéos, les dessins et les peintures de cette exposition nous donnent confiance et nous font rêver», renchérit Najia Mehadji.

Un grand moment de partage et de communion que nous offre cette prestation pleine d’émotions que chacun des plasticiens estime nous faire passer à travers son art. En effet, comme le précise la marraine de cette exposition, «nous sommes devant des univers singuliers d’où émanent un esprit, une grâce, une énergie, un mystère, qui nous intriguent, nous interrogent, ébranlent nos certitudes, brouillent les frontières entre le dehors et le dedans, le rêve et la réalité».

C’est d’ailleurs le but recherché afin de donner lieu à une réflexion profonde autour de l’art et de ses concepteurs, dont Najia Mehadji et ses favoris font partie. «Ce sont les artistes qui ont le plus convaincu Mehadji par leurs travaux et qui représentent pour elle la nouvelle génération d’artistes contemporains, des artistes de différents âges et de différentes expressions. Une génération à la pointe de la modernité, en ligne avec son époque tout en restant rattachée aux valeurs historiques de notre patrimoine culturel», affirme la directrice générale de la Fondation CDG, Dina Naciri, qui n’a pas manqué de louer les qualités créatives de l’artiste Najia Mehadji, de son apport et de ses réussites.

Cette Marocaine native de France vit, depuis les années 80, entre Paris et Essaouira où elle a installé son atelier. Elle est diplômée en arts plastiques et en histoire de l’art à la Sorbonne, et possède une licence de théâtre. Elle a enseigné la musique, puis aux Beaux-Arts à Paris. Dans un entretien avec l’historien et critique d’art Philippe Piguet, Najia Mehadji confie que ses œuvres ne sont que le fruit «d’un désir de synthèse qui existe chez moi depuis toujours de faire le lien entre l’Orient et l’Occident, entre culture occidentale et cultures extra-européennes. Plus qu’un simple désir, c’est l’expression d’une nécessité. Celle de faire une synthèse entre des éléments qui, d’habitude, sont séparés, comme la peinture et l’architecture, le dessin et la danse, le trait et le son…» Aujourd’hui, dans cette Carte blanche, Najia Mehadji confronte sa recherche plastique à d’autres expériences aussi diverses et qu’originales. 

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