Les dix circonscriptions constituant les provinces du Sud représentent des zones électorales où la compétition est très serrée avec un enjeu très important. Car, depuis toujours, les plus hauts taux de participation – que ce soit pour les législatives ou les communales – ont été enregistrés dans ces régions. L’enjeu est de taille aussi en raison du nombre réduit des sièges qui sont en jeu dans les trois régions du Sud. En effet, dans la région Guelmim-Oued Noun, huit sièges sont en compétition, neuf sièges dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra et quatre pour la région de Dakhla-Oued Eddhab. Ainsi, les élections du 7 octobre opposent 130 listes dans les trois régions du Sud.
Dans la région de Dakhla-Oued Eddhab, ce sont 21 listes qui sont en compétition dans la circonscription d’Oued Eddhab, représentant d’anciennes et de nouvelles formations politiques. Sont en jeu deux sièges consacrés, par le découpage électoral, à cette circonscription. Cependant, la surprise reste le retrait du candidat du Parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), Ahmed Fall, et l’entrée en jeu du candidat du Parti authenticité et modernité (PAM), sachant le secrétaire général, Ilyas Omari, avait annoncé que son parti n’allait pas présenter de candidat dans cette circonscription, afin de soutenir le candidat d’un parti allié. Par ailleurs, il faut le souligner, les listes électorales comprennent plus de 47.000 inscrits dans cette circonscription, qui devront aller voter, le 7 octobre, dans 143 bureaux de vote. Dans la circonscription d’Aousserd, où deux autres sièges sont en compétition, des listes appartenant à onze partis politiques ont été déposées. Les inscrits sur les listes électorales sont au nombre de 8.700 électeurs qui devront aller voter dans 21 bureaux de votes, dans cette circonscription électorale.
Dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, 51 listes sont en lice, concourant pour l’obtention des 9 sièges en jeu dans toute la région. Il s’agit de 19 listes pour la circonscription de Laayoune (où sont en jeu 3 sièges), 12 listes dans la circonscription de Smara (deux sièges), 11 listes dans la circonscription de Tarfaya (deux sièges) et 9 listes dans la circonscription de Boujdour (deux sièges). Dans cette région, ce sont d’anciens notables qui animent la campagne électorale, appuyés par leurs tribus. En effet, là se présentent des noms comme ceux de Hamdi Ouald Rachid, Al Joumani, Eddarham…
Dans la région de Guelmim-Oued Noun, où sont en jeux 8 sièges, 47 listes sont en lice. Il s’agit de 16 listes dans la circonscription de Guelmim (2 sièges en jeu) et où se présente la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération du RNI, Mbarka Bouaïda. Dans la circonscription de Sidi Infni, 13 listes sont en lice qui briguent les deux sièges en jeu. Dans la circonscription électorale d’Assa-Zag (deux sièges), ce sont 10 listes électorales qui sont en lice pour le scrutin du 7 octobre. Tan-Tan reste la circonscription électorale où sont en lice le moins de listes dans les provinces du Sud, avec huit listes en compétition.