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Cap sur la valorisation du potentiel de l’Oriental

Le Conseil de la région de l’Oriental commanditera le 8 septembre une étude pour opérationnaliser le schéma de valorisation des sites d’intérêt touristique et des stations thermales dans la région de l’Oriental. Objectif de l’étude, définir une stratégie globale visant la mise à niveau de cette destination et la réhabilitation de ses sites à vocation touristique.

Cap sur la valorisation du potentiel de l’Oriental
La région de l’Oriental possède des atouts touristiques indéniables. Elle recèle d’importantes potentialités aussi variées que multiples.

Le département de l’Intérieur compte opérationnaliser le schéma de valorisation des sites d’intérêt touristique et des stations thermales dans la région de l’Oriental. Il sélectionnera le 8 septembre un consultant pour lui confier la réalisation de l’étude de ce projet. Un budget de 5 millions de dirhams est consacré à cette étude.
«La région de l’Oriental possède un potentiel touristique indéniable. Elle recèle d’importantes potentialités touristiques aussi variées que multiples. En effet, eu égard à sa position géographique un carrefour euro-méditerranéen et euro-maghrébin et à la diversité de ses paysages (mer, montagnes, désert, oasis, sources thermiques, etc.), cette région allie, dans des espaces rapprochés, le tourisme balnéaire à ceux de montagne et du désert. Seule région du pays où l’on peut, en une seule journée, passer de la ville, à la montagne, à la mer et au désert. L’Oriental dispose d’un littoral d’exception, il s’étend sur environ 200 km et compte de nombreuses plages préservées avec un climat méditerranéen semi-aride à aride», explique l’Intérieur dans le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres.

Selon les services de Mohamed Hassad, le tourisme dans la région fait face à un certain nombre de freins à son développement, notamment une performance touristique toujours limitée malgré les évolutions marquées ces dernières années (capacité d’accueil, taux d’occupation et durée moyenne de séjour faibles, forte saisonnalité) et un manque d’activités d’animation et de loisirs. Aussi, la région dispose d’un arrière-pays riche doté d’énormes potentialités, mais insuffisamment valorisé (forêts, montagnes, désert). Sans oublier une situation environnementale à améliorer et un tissu urbain en dégradation. Le tout assorti d’une absence de l’hébergement dans certaines étapes, une difficulté pour la mobilisation du foncier et le manque d’une notoriété propre à la région.

«Il est donc nécessaire de pallier tous ces problèmes en élaborant une stratégie globale visant la mise à niveau de cette destination, la réhabilitation des sites à vocation touristique et son repositionnement en tant que destination attrayante», affirme le ministère. Pour ce dernier, le poids économique du tourisme et le potentiel du développement qu’il représente en termes de création d’emploi sont un enjeu majeur pour la région. 

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