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Ce qui a valu au Maroc son nouveau classement

Le Maroc a décroché un score de 67,50 points, se hissant au 68e rang sur 190 pays, selon Doing Business 2017. Une avancée favorisée par une amélioration dans 7 des 10 indicateurs évalués par la Banque mondiale. À commencer par la «protection des investisseurs minoritaires». Le seul indicateur où le pays a perdu des points et des places concerne le «paiement des taxes et impôts».

Ce qui a valu au Maroc son nouveau classement
Le classement Doing Business est très suivi de par le monde.

C’est une première. En se positionnant 68e sur 190 pays au classement global de Doing Business 2017, le Maroc fait son entrée parmi le premier tiers des pays ayant le meilleur environnement des affaires dans le monde. Selon les données publiées par la Banque mondiale, le Royaume a mérité un score de 67,50 points, au lieu de 65,82 dans le Doing Business 2016, grâce à des améliorations dans 7 des 10 indicateurs objets d’évaluation. À commencer par celui relatif à la «Protection des investisseurs minoritaires», en clarifiant les structures de propriété et de contrôle et en exigeant une plus grande transparence des entreprises. Sur cet indicateur, le pays a gagné 8.33 points, ce qui lui a valu de grimper de 31 places à la 87e.

En outre, le Maroc a décroché 5 points de plus concernant l’«Obtention de Prêts», améliorant de 8 places sa position sur ce critère : 101e. Un classement qui demeure, néanmoins, loin des bonnes pratiques mondiales avec un faible score de 45 points. Pour le reste des indicateurs, le pays a gagné 1,2 point (classé 87e) au niveau du «Transfert de propriété», 1,15 point (63e) pour ce qui est du «Commerce transfrontalier», 0,45 points (18e) sur le volet «Obtention d’un permis de construire» et 0,28 point (40e) sur l’indicateur «Création d’entreprise». Par ailleurs, le score est resté stable à 62,34 points sur le critère «Exécution des contrats» (57e mondial, gagnant une place). De même, le Maroc s’est accordé une pause pour ce qui est du «Règlement de l'insolvabilité», avec un score de seulement 33.89 points et la 131e place mondiale, en recul d’un rang par rapport au classement 2016.

Le seul indicateur où le Maroc a perdu des points et donc des places concerne le «Paiement des taxes et impôts». Le pays reste, néanmoins, bien noté sur ce volet (83,51 points, soit -0,10 point sur une année) et bien classé (41e, malgré un recul de 4 places). À souligner que pour cet indicateur, Doing Business prend en compte tous les taxes et impôts, y compris les cotisations obligatoires qu’une entreprise de taille moyenne doit payer ou qui lui sont retenues chaque année, ainsi que les démarches administratives nécessaires pour leur paiement et le respect des procédures de post-déclaration d’impôts. Notre pays a été pénalisé par le temps qu'il faut pour préparer, déclarer et payer (ou voir prélever à la source) l'impôt sur le bénéfice des sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée et les cotisations de sécurité sociale (211 heures par an, contre 208 en moyenne pour la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) et 163 dans l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques-).

Le pays se défend également mal sur le critère «taux d'imposition total» qui mesure le montant des impôts et cotisations obligatoires à verser par l'entreprise pendant la deuxième année d'activités, exprimé en proportion des bénéfices commerciaux. Le total à payer au Maroc est de 49,3% du bénéfice brut, contre 32,3% pour la région MENA et 40,9% pour l’OCDE. À l'échelle de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, quinze des 20 économies ont mis en œuvre au moins une réforme facilitant l’environnement des affaires au cours de la dernière année. Le plus grand nombre de réformes mises en œuvre par les économies de la région a porté sur la simplification de la Création d’entreprise (avec 9 réformes), suivie par l’amélioration de la facilitation du commerce transfrontalier (6).
Les Émirats arabes unis, qui pointent à la 26e place au niveau mondial, sont les mieux classés dans la région, suivis de Bahreïn (63e), Oman (66e) et le Maroc. La Tunisie pointe au 77e rang, l’Égypte au 122e, l’Algérie au 156e et la Libye au 188e.
Le rapport Doing Business 2017 a attribué la première place à la Nouvelle-Zélande, devant Singapour, le Danemark, Hong Kong et la Chine. 

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