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Changements climatiques : Le Maroc à la rescousse des pays les plus vulnérables

En tant que président de la COP 22, le Maroc s'engage à contribuer à l'allégement des souffrances des pays les plus vulnérables qui pâtissent déjà des changements climatiques.

Changements climatiques : Le Maroc à la rescousse des pays les plus vulnérables
cette conférence a pour objectif de donner l’occasion aux pays africains d’échanger sur les pratiques et les moyens qui permettent d’améliorer l’adaptation dans les contributions déterminées au niveau des pays (NDC).

La présidence marocaine de la 22e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Marrakech (COP 22) fait du renforcement de la résilience des pays les moins avancés une «priorité», a affirmé, jeudi dernier à Bonn, Hakima El Haïti, envoyée spéciale pour la mobilisation au comité de pilotage de la COP 22. «La priorité de la présidence marocaine de la COP est d’apporter des solutions à la souffrance des pays les plus vulnérables qui vivent déjà les changements climatiques», a souligné la ministre, dans une déclaration à la MAP, en marge d’une rencontre sur «L'adaptation dans les contributions déterminées au niveau national : un exemple de coopération Sud-Sud en Afrique».
Rappelant que l’accord de Paris met l’accent sur le renforcement des capacités d’adaptation et la promotion de la résilience au changement climatique, elle a indiqué que le Maroc a développé dans ce sens deux outils importants, en l’occurrence le centre de compétences sur le changement climatique, qui est orienté vers l’assistance technique des pays les plus vulnérables, et l’initiative triple A qui vient répondre à la sécurité alimentaire en Afrique.

Hakima El Haïti a aussi mis l’accent sur la nécessité d’intégrer les réponses aux changements climatiques, particulièrement les mesures d'adaptation, dans les stratégies de développement durable, notant que l’adaptation n’a pas reçu l’intérêt requis, dans la mesure où moins de 20% de la finance climat y est dirigée. Elle a indiqué à cet effet que l’écart entre le coût global de l’adaptation et les financements disponibles est évalué entre 140 et 300 milliards de dollars par an à l’horizon 2030 et entre 280 à 500 milliards de dollars par an à l’horizon 2050. Organisée dans le cadre de la Conférence de Bonn sur le changement climatique (16-26 mai), cette conférence a pour objectif de donner l’occasion aux pays africains d’échanger sur les pratiques et les moyens qui permettent d’améliorer l’adaptation dans les contributions déterminées au niveau des pays (NDC), conformément à l’accord de Paris qui prévoit de renforcer la coopération régionale sur ce concept et d’établir des centres et des réseaux régionaux dans les pays en voie de développement. 

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