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Clôture en apothéose de Jazzablanca

La 11e édition du festival Jazzablanca s'est terminée en beauté le 24 avril en offrant au public des moments inoubliables dignes des plus grands événements musicaux. Sur la Place des Nations unies, la «Jaukablanca», créée spécialement pour l'occasion, a offert aux Casaouis une rencontre inédite entre des musiciens de Dakka, fusion berbère-jazz portée par le batteur Jauk El Maleh et les artistes circassiens et les marionnettes géantes du Théâtre nomade.

Clôture en apothéose de Jazzablanca
La «Jaukablanca», une parade créée spécialement pour cet événement. bPh. Saouri

Cette première fanfare jazz marocaine a permis de créer des moments de convivialité entre spectateurs avertis et grand public. Plus tard, réunis sur la scène BMCI, les festivaliers ont vécu un concert mémorable à l’écoute d’une musique de reggae mêlée au jazz et aux rythmes marocains et africains. Avec un mélange de langues arabe, française, comorienne, anglaise et espagnole, le groupe Africa United, à l’image du Jazzablanca, a su émouvoir le public fidèle jusqu’aux derniers moments en lui permettant de savourer des séquences d’une virtuosité indéniable. Il faut dire que la diversité culturelle était au centre de cette 11e édition du Jazzablanca.

Avec des artistes de tous horizons et de différents styles, avec des racines dans le jazz, ce rendez-vous incontournable de la scène marocaine a séduit des centaines de festivaliers et d'amateurs de bonne musique. Sa programmation d’un grand cru attire les fans des artistes internationaux comme les accros de la nouvelle génération de groupes marocains. Le 23 avril, les mythiques Hoba Hoba Spirit ont mis le feu à la scène BMCI.

Ce groupe de Hayha Music qui a révolutionné le paysage musical marocain a montré une fois de plus sa grande complicité avec le public casaoui. Dans une ambiance fusion afro, gnaoua et reggae, le groupe a animé la soirée avec ses meilleures sonorités et textes en arabe dialectal, français et anglais. La scène BMCI a aussi permis d'assister au grand come-back des Golden Hands. Ce groupe mythique de la fin des années 70 a fait le bonheur des festivaliers avec son grand retour sur scène, après sa dissolution au début des années 80.

Connus en 1969 grâce au tube «L’ange et ses vampires», les Golden Hands ont fait une carrière internationale. Avec de grands noms de la scène internationale comme Macy Gray, Richard Bona, Hindi Zahra, Jamie Cullum, Melody Gardot, Goran Bregovic… la 11e édition de Jazzablanca restera gravée dans les annales ! 

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