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Conclave autour du patrimoine architectural en terre

Une journée d’étude sur la conservation du patrimoine architectural en terre a eu lieu, lundi à Marrakech, à l’initiative de la Faculté des sciences Semlalia, le Centre de conservation et de réhabilitation du patrimoine architectural atlasique et subatlasique (CERKAS) d’Ouarzazate et l’École d’architecture de Marrakech.

Conclave autour du patrimoine  architectural en terre
Le ministère de l’Habitat a élaboré un grand projet de restauration et de réhabilitation de près de 10 ksour dans la région Sud-Est du Royaume.

Organisée en partenariat avec l’ONG américaine «Getty Conservation Institute» (GCI) et initiée à l’occasion de la Journée mondiale des monuments et des sites et de la célébration du Mois du patrimoine, cette rencontre a été consacrée à la présentation du projet de valorisation du patrimoine architectural en terre à travers la Casbah de Taourirt d’Ouarzazate.

Ce projet pilote au Maroc, lancé en 2011 par le CERKAS en partenariat avec le GCI et l’Université canadienne de Carleton et avec la collaboration de la municipalité d’Ouarzazate, porte sur la réhabilitation et la conservation de la Casbah de Taourirt, site connu par son authenticité singulière dans la mesure où il constitue une dimension nationale en termes d’héritage culturel.

Ce plan de conservation et de mise en valeur du patrimoine architectural en terre est une méthodologie scientifique et technique dont les résultats sont répertoriés dans un document scientifique de travail et mis à la disposition des élus locaux pour qu’ils puissent intervenir de manière efficiente dans les sites du patrimoine mondial, a confié au journal «Le Matin» le directeur du CERKAS, Mohamed Boussalh.
Ledit plan, qui a montré son efficacité et donné des résultats probants, sera appliqué à d’autres sites, a-t-il ajouté, faisant observer qu’à travers ce travail de restauration, le CERKAS entend impliquer les autorités locales dans les efforts de réhabilitation et de valorisation des sites, des casbahs et des ksour abandonnés de manière à ce qu’ils retrouvent leur charme et leur grandeur d’antan dans l’optique de leur exploitation à des fins touristique, administrative ou culturelle.

Et le président du CERKAS de conclure que le ministère de l’Habitat était en train d’élaborer un grand projet de restauration et de réhabilitation de près de 10 ksour dans la région Sud-Est du Royaume et que le Centre jouera dans ce contexte son rôle de conseiller technique.L’importance culturelle de l’architecture en terre est évidente et a mené à sa considération en tant que patrimoine commun de l’humanité, méritant la protection de la communauté internationale. En 2011, plus de 10% des biens culturels inscrits sur la liste du patrimoine mondial incluaient des structures en terre. Cet héritage à forte valeur symbolique est porteur notamment de solutions écologiques et durables. Nombreux sont, en effet, des casbahs, des ksour, des fortifications et des maisons en pisé qui défient les siècles, pourvu qu’ils soient restaurés et entretenus.
Créé en 1990, le CERKAS, rattaché au ministère de la Culture, contribue à la restauration des Casbahs dans la région d’Ouarzazate, telles les Casbahs d’Aït Benhaddou, de Tamnougalt et de Taourirt ainsi que plusieurs greniers collectifs. 

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