Paraphé par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye, et l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, James Zumwalt, cet accord reflète, selon un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar, les nombreux intérêts de sécurité partagés par les deux pays.
Ces intérêts communs et les avantages d’une coopération étroite de la défense entre les Etats-Unis et le Sénégal, comprennent des exercices militaires conjoints de formation réguliers, mais aussi la capacité de répondre aux crises, en cas d’apparition d'une maladie, d’une catastrophe naturelle ou d’une attaque terroriste, souligne la même source.
Le nouvel accord bilatéral facilitera une relation plus étroite entre les deux armées et fournira la base juridique pour permettre un large éventail d’activités communes liées à la défense, le renforcement stratégique du partenariat de sécurité et la possibilité pour les États-Unis de répondre rapidement et efficacement aux crises émergentes, poursuit le communiqué.
«Le Sénégal est l'un de nos plus importants partenaires en Afrique de l’Ouest. Notre engagement commun à la démocratie, la sécurité et la prospérité constitue le socle de ce partenariat étroit», a déclaré à cette occasion l'ambassadeur Zumwalt, notant que l’accord signé «reflète ce niveau élevé de coopération et prépare le terrain pour une coopération militaire accrue dans les années à venir».
Le ministre sénégalais des AE a, pour sa part, qualifié cet accord de défense d'«historique» dans la mesure où c’est le premier à être signé par les Etats-Unis d’Amérique avec un pays d’Afrique au sud du Sahara.
Selon M. Ndiaye, l’accord qui a fait l’objet d’une longue discussion entre les experts militaires américains et sénégalais, va «abroger et remplacer» celui conclu entre les Etats-Unis et le Sénégal, concernant «le statut du personnel militaire et du département d’Etat américains signé à Dakar en 2000 et 2001».
Le nouvel accord va faciliter la «présence permanente» des militaires américains au Sénégal, et permettra de «valoriser la coopération en matière de sécurité» entre les deux pays, de «renforcer davantage les relations de défense» et de «faire face aux difficultés communes en matière de sécurité, dans la région», a-t-il dit.