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Découvrez et appliquez les positions de perception en entreprise !

Les positions de perception sont l’un des outils les plus anciens de la programmation neurolinguistique (PNL) permettant de comprendre une situation bien déterminée sous ses différents aspects. Appliquée en management d’entreprise, l’approche permet de mieux se comprendre, de comprendre les autres et de mieux gérer les situations de conflit et les relations professionnelles. Éclairages avec Mouna Sebbahi, General Manager à Orientasi, centre privé de coaching et d'orientation.

Découvrez et appliquez les positions de perception en entreprise !
Un management efficace requiert plusieurs compétences, notamment la prise en compte de l’ensemble des positions de perception.

Éco-Conseil : Qu'est-ce-que les positions de perception en PNL ?
Mouna Sebbahi : Les positions de perception constituent l’un des outils les plus anciens de la programmation neurolinguistique que Judith Delozier et John Grinder ont nommé et approfondi en distinguant entre trois positions, qui ont évolué pour devenir quatre.
Les positions de perception sont utilisées dans pas mal de protocoles de la PNL. Il s’agit de :

• La première position est celle de l'ego, aussi appelée la position du guerrier, qui reflète ce que je fais, je ressens et j’entends. Les aspects positifs de cette position sont l’assurance, la confiance en soi, la détermination et l’identité. Ses zones d’ombre sont notamment l’égoïsme, l’agressivité, la tendance au conflit et le déni des besoins de l’autre.

• La deuxième position est celle de l’autre, ou métaphoriquement celle du guérisseur, qui consiste à se mettre à la place de l’autre et à percevoir le monde à travers sa perception, notamment ce qu’il voit, entend et ressent. Cela permet de mieux comprendre la situation, d’avoir la capacité d’adaptation, le sens de l’engagement et du dialogue. Le danger de cette position est de vouloir trop plaire aux autres, au risque d’être dans une relation fusionnelle, par peur de s’affirmer ou d’être soi-même.

• La troisième est la position méta ou celle du sage, dans la mesure où elle reflète l’observation externe, la neutralité et la bienveillance. Son danger est d’être super rationnel, se détacher complètement de son environnement et de la situation et devenir une personne qui ne prend en considération ni ses émotions, ni celles des autres.

• La quatrième position : le nous, celle que Robert McDonald nomme la position du génie, puisqu’on passe d’une vision individualiste à une position de l’ensemble, notamment dans le couple, la famille, l’entreprise et l’association. Le danger est que si on ne respecte pas la hiérarchie de positions, on pourrait bien chercher à fuir dans la position du nous pour se fondre dans la masse.

Quelles relations entretiennent ces positions entre elles et existe-t-il une position efficace pour un management réussi ?
Les positions de perception peuvent être un outil très important de management. Elles permettent de mieux se comprendre, de comprendre les autres et de mieux gérer les relations personnelles et professionnelles. Selon Robert Dilts, la relation entre ces quatre positions est hiérarchique de manière naturelle et sans domination. Aucune position n’est meilleure que l’autre. En d’autres termes, si on ne travaille pas sur la position du moi, on va certainement être mal dans la position de l’autre. Je tiens à préciser qu’un management efficace requiert plusieurs compétences, notamment la prise en compte de l’ensemble de ces positions. Dans la réalité, il n’y a pas de position idéale, mais plutôt une position adéquate ou recommandée dans une situation donnée.

Quelles sont les règles à respecter dans cette démarche ?
En entreprise, pour étudier une situation bien déterminée, il est important de passer au moins par les trois premières positions. Concrètement, il faut se donner le temps, dans une première étape, de voir ce qu’on pense, ce qu’on voit, ce qu’on ressent et d’étudier surtout ce qu’on a comme arguments. Ensuite, on passe à la situation de l’autre, c'est-à-dire imaginer ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il pense et ce qu’il comprend. Pour ce faire, on peut de se positionner à sa place, vérifier s’il a un tic, une manière de se tenir et essayer de faire comme lui. Ensuite, adopter une position méta et observer la situation en dehors de la sphère d’implication. Noter tout sur un papier et trouver de nouvelles solutions peut bien vous améliorer la vie en entreprise.

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