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Entretenir la légende du club le plus titré ou entrer dans le palmarès de la compétition de clubs la plus prestigieuse de la planète. Tels sont les objectifs respectifs du Real Madrid et de l’Atletico Madrid, les deux clubs voisins qui disputent samedi à San Siro, la finale de la Ligue des champions 2015-2016. Deux ans seulement après avoir croisé le fer à Lisbonne, lors d’une finale pleine de suspense, le Real et l’Atletico remettent ça, avec pour théâtre «la Scala» du football italien et européen. Devant près de 80.000 spectateurs, les «Colchoneros» et les «Merengues» vont surtout confirmer la mainmise de l’Espagne sur le football européen, à deux semaines du démarrage de l’Euro 2016 en France. Les hommes de Zinedine Zidane comptent sur un sacre qui deviendrait ainsi le onzième de l’histoire du club, l’éloignant du 2e club au classement du palmarès, le Milan AC (7 titres).
Au terme d’une saison rocambolesque, qui a vu «Zizou» remplacer Rafael Benitez, le Real compte remporter «le seul titre qui importe», selon les dires de sa superstar portugaise, Cristiano Ronaldo (16 buts), qui vise de son côté, le titre de buteur historique de la compétition et qui souhaite battre son propre record (17 buts). De leur côté, les coéquipiers de Diego Godin comptent remporter leur premier titre, à la troisième tentative (1972 et 2014). En cas de victoire, Simeone deviendrait le troisième entraineur non européen à remporter «la coupe aux grandes oreilles». Ses deux prédécesseurs, Luis Carniglia (Real Madrid 1958 et 1959) et Helenio Herrera (Inter Milan 1964 et 1965) sont également Argentins.
