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Le Forum international sur la durabilité des activités pétrolières et gazières «Oil and Gas Sustainability Forum», organisé à Marrakech, a été axé sur les enjeux et défis climatiques et énergétiques, dont l’engagement des sociétés pétrolières et gazières dans la politique de développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique. Les participants ont appelé au développement des énergies renouvelables à travers l’accroissement des investissements pour qu’ils puissent atteindre 400 milliards de dollars à l’horizon 2030, à l’élimination progressive des subventions aux combustibles fossiles et à l’accroissement de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs. L’accent a également été mis sur la nécessité de la réduction des émissions de méthane provenant de la production de pétrole et de gaz, de l’abandon progressif des centrales à charbon les moins efficaces et du développement de la recherche et de l’innovation pour les technologies à faible intensité de carbone.
Ils ont aussi lancé un plaidoyer pour la mise en place de mesures concrètes dans le secteur du transport, responsable de plus de 20% des émissions mondiales de CO2, en déployant l’utilisation des véhicules électriques et les biocarburants, l’accélération des technologies de stockage et de capture de CO2 et la mise en place d’un prix incitatif pour le carbone. Initiée dans le cadre de la COP 22, cette rencontre a été l’occasion de rappeler que le Maroc s’était engagé depuis 2009 dans une politique de développement durable et de transition énergétique sobre en carbone avec le développement des énergies renouvelables. Le modèle marocain a été mis en évidence dans la mesure où il montre que la vision, la détermination et les politiques peuvent induire le changement. Il ressort des différentes interventions qu’avec 70% de l'émission de gaz à effet de serre, l’énergie est au cœur du défi pour une transition énergétique sobre en carbone, que les énergies fossiles continueront à garder une place prépondérante dans le mix énergétique en dépit d’une baisse de l’ordre de 7% de leur part dans ce mix en 2030 et que le défi actuel pour les industries pétrolières et gazières est de limiter les effets des émissions de CO2
