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Des jazzmen marocains envoûtent le public

Deux groupes marocains, «B’ldi Jazz Trio» et «El Maalem Jazz Band» ont réussi, mercredi dernier, à Essaouira, dans le cadre de la deuxième édition du Festival «Jazz sous l’arganier», à faire voyager le public à travers des répertoires authentiques et variés, représentatifs de la richesse de ce genre musical.

Des jazzmen marocains envoûtent le public
Le groupe Mâalem Jazz Band a fait voyager les mélomanes du jazz au cœur des grands classiques, des ballades soft ou des rocks.

«B'ldi Jazz Trio», groupe formé par le pianiste Noureddine Baha, le bassiste Hamza Souissi et le percussionniste Abdelfettah Husseini, propose un univers où jazz, musique marocaine et orientale se rencontrent pour créer des mélodies surprenantes et envoûtantes. Cette formation développe une musique créative, intense et expressive, qui laisse une grande place à l’improvisation. «B’ldi Jazz Trio» essaie de reprendre à sa manière les standards marocains. À noter que le leader du groupe, Noureddine Baha, est également chercheur en musicologie et auteur de plusieurs ouvrages publiés à l’échelle internationale sur la pratique du jazz et ses méthodologies. Il s’intéresse surtout au jazz, aux musiques traditionnelles du grand Maghreb et aux sonorités orientales qui influencent aujourd’hui ses compositions.

Pour sa part, «El Maalem Jazz Band» a fait voyager les mélomanes du jazz au cœur du pays du jazz (les États-Unis d’Amérique) avec des grands classiques, ballades soft ou rocks américains, rythmes latinos et bossa-nova. «Cette formation, fondée il y a dix ans, désire voir émerger une école marocaine de jazz à même de consacrer la diversité des genres musicaux au Maroc», a estimé le leader du groupe, El Maâlem Abdelali (trombone). «El Maalem Jazz Band» est formé de Mohamed Babarbi (saxophone), Simou BFS (batterie), Nabil Senhajji (piano) et Moussamih Fouad (guitare basse). «Ces deux découvertes de la scène nationale confirment une fois de plus qu’il y a une école et des musiciens marocains dans tout le répertoire du jazz, qui méritent d’être entendus et d’être connus et qui méritent d’avoir une adresse quelque part au Maroc», a indiqué à la MAP Tarik Othmani, président de l’association Essaouira Mogador, initiatrice de ce festival.

Organisée du 27 au 29 décembre, autour du thème «Le Jazz au cœur de l’Afrique», cette deuxième édition accueille l’Afrique dans toute sa diversité, mais surtout dans la richesse de son jazz. Pour ses deux ans, le festival a accueilli l’Afrique dans toute sa splendeur en 3 jours et 6 concerts. Après une première édition 2015 réussie, le festival «Jazz sous l’arganier» est revenu pour une édition qui puise sa force dans la forme tout en s’ouvrant au monde. Les jazzmen sont venus des trois continents et de plusieurs pays, dont le Maroc, le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, Cuba, la France et la Belgique. 

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