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Éco-Conseil : Quels sont les apports de la technique «zéro mental» à la performance en entreprise ?
Saïda Salime : Le mental est considéré comme notre espace de guidance, c’est de là qu’émergent les pensées qui guident nos actes et nos actions. Pour traiter la question de performance, on a l’habitude de recourir à des techniques qui opèrent au niveau du mental souvent basées sur les résultats des neurosciences. Les recherches sur nos structures intérieures, les études sur des approches ancestrales et les sciences quantiques ont mis en lumière un autre espace en nous qui est au-delà du mental. C’est notre dimension «Être» qui n’est ni physique ni mentale, le siège de notre conscience, appelé, selon l’outil utilisé, conscience supérieure, soi profond, self ou niveau spirituel. À partir de là, certaines techniques se sont spécialisées dans cet espace et le «zéro mental» en fait partie. Cet espace est considéré comme la source de toutes les ressources que nous mesurons habituellement par le mental et il est le siège de certaines notions comme la créativité, la curiosité, le courage, la confiance en soi, le calme et la clarté. En se connectant à cet espace, on active ces notions innées en nous et on peut bâtir avec une structure intérieure pour la performance et tout autre potentiel.
Comment ces techniques permettent-elles d’atténuer anxiété et stress au travail ?
Le stress et l’anxiété viennent d'un fonctionnement mental. En entreprise, ce sont des pensées conscientes ou inconscientes qui déclenchent une agitation mentale, une activation émotionnelle et un impact sur la chimie cérébrale ressenti par le collaborateur. Se connecter à notre Self/Être permet de sortir de l’agitation mentale en observant autrement le mécanisme de pensée et en activant l’espace de calme intérieur. Cette connectivité permet aussi d’aller au-delà du calme. C’est dans le potentiel de cet espace en nous que se situe la puissance du moment présent, le lâcher-prise, la puissance de l’intention, de l’intelligence du cœur, du champ vibratoire et l’ouverture au champ de tous les possibles. En entreprise, cette technique permet d’agir dans le calme à la place de l’agitation, d’être dans un état de présence, de développer une créativité, une guidance intérieure, une vision éclairée dans la réflexion, la prise de décision et l’action, elle permet également de transcender les émotions et les croyances limitantes déclenchées par le mental.
Y a-t-il des étapes à respecter dans cette démarche ?
Il faut d'abord savoir que cet espace est inné en nous et prendre conscience qu’en se connectant avec, on se lie à ce qui est purifié et protégé de nos filtres et nos perceptions mentales. Puis vient la pratique, comme pour tout travail intérieur. L’ensemble de cette démarche peut être utilisé dans une simple recherche de calme intérieur et son bénéfice extérieur ou pour aller plus loin et profiter du potentiel illimité de cette dimension en nous et acquérir ce que le seul travail mental ne permet pas d’avoir. Par ailleurs, je tiens à préciser que c’est un retour à l’Être, qui est inné en nous, qui permet de réussir cette démarche. C’est d’ailleurs accessible à chacun, qu’on soit enfant ou adulte.
Intégrer cette connectivité dans un mode de vie permet d’en récolter un maximum de fruits. Et poser une intention derrière sa pratique permet de progresser dans
la direction choisie.
Y a-t-il des limites à cette méthode ?
Cette connectivité n’exclut pas l’utilité et l’importance du travail au niveau du mental. Elle ouvre le chemin à l’utilisation d’un autre potentiel au-delà du mental en s’inspirant, d’une part, des pratiques ancestrales qui ont regagné de l’importance avec les découvertes scientifiques et, d’autre part, des approches basées sur les découvertes de la physique quantique. Donc les limites peuvent être au niveau de la façon dont chacun va intégrer cette connectivité dans son quotidien et s’en trouver enrichi, et l'intention qu'il va mettre derrière sa pratique.
