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Hakima Meslahy, Hamza El Berbri et Saïd Harrouf contrôlés positifs

Nouveau scandale du dopage au Maroc. Outre Mohamed Arjaoui, deux autres boxeurs marocains qualifiés pour les Jeux olympiques ont été contrôlés positifs. Il s’agit de Hamza El Berbri, catégorie -64 kg, et Saïd Harrouf, 75 kg. La taekwondiste Hakima Meslahy (-67 kg), également qualifiée aux JO, été contrôlée positive.

Hakima Meslahy, Hamza El Berbri  et Saïd Harrouf contrôlés positifs

Le sport marocain est à nouveau dans la tourmente du dopage. Lundi, trois nouveaux contrôles positifs ont été révélés. Deux boxeurs et une taekwondiste. Il s’agit des boxeurs Hamza El Berbri (catégorie -64 kg), Saïd Harrouf (75 kg) et de la taekwondiste Hakima Meslahy (catégorie -67 kg). Tous les trois sont qualifiés aux Jeux olympiques. À ces noms s’ajoute celui du boxeur Mohamed Arjaoui (+90 kg). Selon le président de la Fédération royale marocaine de Taekwondo, Driss Hilali, Meslahy a subi un test inopiné le 13 mai à l’Institut national des sports Moulay Rachid par l’Organisation régionale antidopage Afrique zone 1 qui s’est révélé positif au silivetron. L’échantillon B sera analysé dans les prochains jours, a précisé au «Matin» Driss Hilali. Au cas où le second échantillon serait également positif, Hakima Meslahy sera disqualifié des Jeux olympiques.

Tout comme les deux boxeurs Hamza El Berbri, Saïd Harrouf et Mohamed Arjaoui qui doivent mettre une croix sur les JO de Rio de Janeiro. Sur les huit pugilistes marocains qualifiés, il ne reste désormais que cinq qui devront faire le voyage au Brésil en août prochain, à moins d’une autre mauvaise surprise. En revanche, seuls deux taekwondistes restent en lice pour les JO. Ces cas à répétition de dopage qui ne se limitent plus à l’athlétisme en disent long sur la prolifération de ce fléau au Maroc. En 2012, juste avant les JO de Londres, plusieurs sportifs marocains ont été contrôlés positifs, dont Meryem Alaoui Selsouli, spécialiste du demi-fond, et Amine Laâlou, refoulé de l’aéroport de Heathrow en raison de dopage.

Absence de loi antidopage et d’agence antidopage

Difficile d’incriminer uniquement les sportifs contrôlés positifs, alors que le Maroc n’a pas d’engagement clair en matière de lutte contre ce fléau ni d’agence antidopage. «C’est une hypocrisie nationale», précise pour «le Matin» Yayha Saïdi, spécialiste du droit du sport, en réponse à la question du «Matin» sur la politique nationale antidopage. Et de poursuivre : «Ce projet de loi existe depuis 2008. On est en 2016 et le texte de loi n’a jamais vu le jour. Il ne reste que quatre mois à l’actuel gouvernement. Il est donc fort probable que ce projet ne verra pas le jour. Or, pour lutter contre le dopage, il faut avoir une loi contraignante. Une fois cette loi adoptée, il faudra promulguer des textes réglementaires et mettre en place la structure qui va se charger de la prévention de la lutte contre le dopage. Et d’ajouter que les fédérations n’ont pas de politique de lutte contre le dopage, à l’exception de celle de l’athlétisme. En tout cas, les nouveaux cas révélés mettent à nu la politique marocaine dans ce domaine. 

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