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Hiba Khamlichi impressionne le public parisien

La plasticienne Hiba Khamlichi n’arrête pas d’impressionner avec ses créativités picturales. Son exposition en cours à la galerie Menouar à Paris fait beaucoup parler d’elle, aussi bien par les professionnels que par le large public, identifiant dans ses œuvres une innovation hors pair.

Hiba Khamlichi impressionne le public parisien
Une œuvre de l’artiste-peintre Hiba Khamlichi.

L’œuvre de la jeune artiste-peintre Hiba Khamlichi, très saluée par les critiques et les professionnels de l’art, a pris des proportions considérables. C’est ce qu’on retient de son exposition qui se poursuit actuellement à la galerie Menouar à Paris. L’artiste y dévoile sa récente série d’œuvres auxquelles le sociologue, poète et artiste-peintre Mustapha Saha a consacré une analyse profonde. Dans son texte, il définit la spécificité du travail de Hiba qu’il qualifie de peinture rhizomique où l’évidence parabolique dissimule un étrange hermétisme, où les caractères, les empreintes et les effigies en miroir entretiennent des interconnexions indéfinissables. «C’est une peinture médiumnique véhiculant, au-delà des messages intentionnels, des catachrèses divinatoires, des illuminations extralucides, des paragenèses incantatoires. Les petits motifs juxtaposés évoquent les cryptogrammes indéchiffrables des talismans conjuratoires. La mythologie marocaine, toujours vivace, dessine en filigrane l’estampille allusive», précise-t-il. Mustapha Saha parle aussi du détournement sémiotique des lois numériques qui transfigurent les travaux de Hiba et les transcendent pour les restituer en œuvres hallucinatoires. Par ailleurs, l’amour et la passion de Hiba pour la peinture ne datent pas d’hier. Déjà, à l’âge de 3 ans seulement, l’artiste-peintre a commencé à explorer cet univers magique de la peinture, en se donnant une personnalité propre à elle.

«Quand j’ai créé mon propre style à l’âge de 8 ans, je ne savais pas que tous les éléments de l’univers étaient connectés entre eux d’une façon ou d’une autre. Depuis que j’ai découvert la suite de Fibonacci et le nombre d’or, mes recherches artistiques ont beaucoup évolué et rejoignent mes préoccupations scientifiques. Elles tentent de percer les codes et les mystères liés à cette divine proportion», se souvient Hiba Khamlichi. L’année 2016 lui est aussi avantageuse, avec plusieurs dates déjà arrêtées, notamment une exposition à Sofia en Bulgarie en septembre prochain. Elle est également invitée avec sa sœur Ghita, pour la troisième année consécutive, à réaliser des fresques murales à Asilah pendant le Moussem culturel 2016.

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