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L’Afrique à l’honneur au festival Andalussyat 2016

Du 7 au 10 décembre prochain, le Festival «Andalussyat» rempile pour une nouvelle édition avec un programme éclectique dans trois villes : Rabat, Casablanca et El Jadida. Initié par l’Association des amateurs de la musique andalouse au Maroc avec le concours de la province d’El Jadida, ce festival ambitionne de mettre en lumière la dimension africaine de l’art andalou dans toute sa splendeur.

L’Afrique à l’honneur au festival  Andalussyat 2016

Cette année, le Festival Andalussyat propose aux amateurs du patrimoine musical marocain un excellent programme artistique et académique. Du 7 au 10 décembre prochain, l’événement se veut un carrefour de la musique andalouse avec les grands maîtres d’ici et d’ailleurs et un focus sur la musique africaine. C'est ce que le public découvrira dès le spectacle d’ouverture le 7 décembre au Théâtre national Mohammed V de Rabat. Une manière d’ouvrir la musique andalouse sur l’un de ses affluents, la musique africaine. «Le fait d’inviter des artistes africains subsahariens et de les impliquer dans un spectacle de musique arabo-andalouse est une manière intelligente de consacrer la dimension africaine de la Vision et la politique mise en œuvre par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie», indique à ce propos Jaouad Cheikh Lahlou, président d’Andalussyat 2016. Ainsi, plus que jamais, l’Association des amateurs de la musique andalouse au Maroc contribue à un retour vers la source et renforce la multiculturalité du Maroc. «Nous allons vivre des moments forts et mémorables durant les quatre jours de cette édition, avec la présence des plus grands artistes marocains, maghrébins et africains, bref une réunion de famille», poursuit-il.

De son côté, le président fondateur de l’évènement, Mouâad Jamaï, promet une édition 2016 d’Andaloussyat qui rendra un vibrant hommage au Conseiller de Sa Majesté le Roi
Mohammed VI, André Azoulay. «C’est l’occasion de fêter un grand monsieur, un seigneur et patriote. Nous avons réservé un feuillet spécifique pour noter ses mérites, sachant que c’est un livre et non quelques lignes qu’il fallait lui réserver», explique-t-il. Mouâad Jamaï n’a pas manqué de rappeler les efforts qu'André Azoulay a fournis pour la sauvegarde de la musique andalouse ainsi que les musiques traditionnelles, en particulier gnaoua, musique dont les racines africaines sont évidentes. Cette année, l’enjeu est de taille : inscrire la musique andalouse comme patrimoine mondial de l’humanité. «Nous espérons classer notre musique Al Alla en tant que patrimoine mondial de l’humanité, fédérer toutes les associations qui versent dans la sauvegarde et la promotion de notre patrimoine et, également, vulgariser la musique Al Alla tout en l’adaptant aux tendances et goûts des jeunes générations», conclut-il.

Côté musique, le public retrouvera les grands noms de cet art d’ici et d’ailleurs. On y découvrira les créations Afak Ifriquia, sous la direction de l’artiste Ali Alaoui, Afak Andalousia avec l’Orchestre Al Hayk sous la direction de Maître Amine Chaachoo de Tétouan, Afak Maghribia avec l’Orchestre maghrébin des musiques andalouses Chabab Monastir (Tunisie), Dar El Gharnatia Kolea (Algérie) et Dar Al Ala de Casablanca (Maroc), entre autres. Il y aura aussi une conférence scientifique, sur le thème «Fédérer le travail des associations de musique andalouse : intérêts et perspectives», le samedi 10 décembre prochain à la Salle de conférence de Mazagan à partir de 16 h. Cette conférence réunira André Azoulay, Mouaâd Jamaï et Abdellah Cherif Ouazzani. 

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