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L’art sahraoui sous de multiples facettes picturales

La Fondation CDG et le Conseil national des droits de l’Homme organisent, jusqu’au 31 mars, l’exposition-atelier «Reflets Sud» à l’Espace Expressions CDG. Après le vernissage qui aura lieu ce soir à 18 heures, les passionnés des arts plastiques sont invités, le 16 février, à découvrir l’œuvre réalisée sur place par les huit artistes.

L’art sahraoui sous de multiples facettes picturales
Une œuvre de l’artiste Fatima Aijou.

Il s’agit de Fatima Aijou, Ahmed Bibaoune, El Imam Djimi, Brahim El Haissan, Erragueb El Haissan, Toufa Harah, Manna Idaali et Tayeb Nadif qui, à travers cette prestation, dédient leurs travaux à l’art sahraoui. «C’est dans un moment d’échange que nous avons partagé en 2015 avec Driss El Yazami que l’idée est venue d’organiser ensemble un événement consacré aux arts plastiques. Ainsi, nous avons convenu de réserver cette manifestation culturelle à l’art sahraoui. Cette exposition met à l’honneur des artistes tous originaires des provinces du sud du Maroc et dont les œuvres exposées portent aussi bien sur des thématiques liées à leur région d’appartenance que sur des créations artistiques valorisantes pour la région du Sud du Royaume et enrichissantes pour notre patrimoine artistique national», souligne Dina Naciri, directrice générale de la Fondation CDG.

Ces huit artistes confirment, ainsi, le choix judicieux des organisateurs, car ils se distinguent par une palette créative qui a déjà donné ses fruits dans d’autres manifestations plastiques où ces plasticiens ont brillé et remporté du succès auprès des critiques et professionnels. «Une telle exposition révèle une face encore peu connue de ces provinces et va à l’encontre d’images encore prégnantes, y compris dans l’opinion nationale. Dans ces régions, comme ailleurs dans le Royaume, de nouvelles dynamiques culturelles sont à l’œuvre : à Laâyoune, Guelmim, Ouarzazate, Agadir ou Tan Tan, des créateurs participent, à égalité, à l’effervescence des arts plastiques qui a marqué le Maroc de ces dernières décennies», affirme Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme. Ainsi, pour honorer cet événement, la sélection de ces huit artistes s’est faite avec la collaboration de l’artist-partner de la Fondation CDG, Bouchta El Hayani, et sur des propositions de Brahim El Haissan. «Ce dernier est un artiste du Sud très connu. Il est écrivain, poète et critique d’art.

C’est grâce à lui que nous avons pu monter cette exposition», précise Dina Naciri. Une belle collection où on découvre de multiples styles et écoles plastiques, que soit dans l’abstrait, le figuratif, la sculpture, ou encore l’installation. On ne peut que louer l’initiative de la Fondation CDG et du Conseil national des droits de l’Homme qui se sont associés pour nous offrir cette manifestation, afin de mettre en valeur la diversité créative d’artistes imprégnés et fiers de leur appartenance au sud du Maroc. Cette exposition sera marquée, comme l’explique Mme Naciri, par trois temps forts : celui du vernissage d’aujourd’hui et du coup d’envoi de ce rendez-vous artistique qui permettra aux artistes d’accueillir et d’accompagner les invités et le public dans la découverte de leurs œuvres exposées, et de leur présenter également la scénographie de l’Expo-Ateliers ainsi que l’improvisation créative qu’ils s’apprêtent à déployer lors de la première semaine de l’exposition. Ainsi, tout au long d’une semaine, les huit artistes travailleront sur une seule grande toile, un triptyque de 3 m x 1,40 m, autour «De la préhistoire à l’art moderne». Une œuvre qui sera dévoilée le 16 février lors de la séance de finition. En dehors de cet exploit artistique, d’autres activités sont prévues durant cette exposition, notamment une table ronde sur les arts plastiques dans les provinces du Sud, la présentation des publications du Centre des études sahariennes, des visites scolaires et des journées dédiées aux étudiants, des soirées de musique et de poésie hassanies. Une riche programmation qui vaut vraiment le détour. 

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