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L’Association des membres de l’Inspection générale des Finances se penche sur le modèle de développement du Maroc

«Quel modèle de développement pour l’entrée du Maroc dans le concert des pays émergents ?» Tel est le thème du colloque qui sera organisé les 2 et 3 juin à Skhirate à l’initiative de l’Association de membres de l’Inspection générale des Finances, en partenariat avec le ministère des Finances.

L’Association des membres de l’Inspection générale des Finances se penche sur le modèle de développement du Maroc
Ce colloque a pour objectif d’ouvrir un débat scientifique et intellectuel autour de la question du modèle de développement.Ph. Kartouch

L’Association des membres de l’Inspection générale des Finances (AMIF) organise les 2 et 3 juin à Skhirate un colloque sur le thème «Quel modèle de développement pour l’entrée du Maroc dans le concert des pays émergents». Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed V, ce colloque a pour objectif d’ouvrir un débat scientifique et intellectuel autour de la question du modèle de développement, comme l'a souligné l’argentier du Royaume, Mohamed Boussaïd, lors d’un point de presse, tenu hier au siège de son ministère et qui a été consacré à l’annonce de la tenue de cet événement.

Techniquement, le colloque s’assigne comme objectifs d’échanger les idées entre les différents acteurs politiques, économiques et sociaux, nationaux et internationaux, sur le devenir du modèle de développement marocain au regard des mutations profondes des paradigmes qui sous-tendent les différents modèles de développement dans le monde post crise. Le ministre des Finances veut ce colloque ouvert permette d’analyser et d’évaluer les progrès réalisés ainsi que d’identifier les difficultés rencontrées. L’idée est de corriger le modèle de développement de manière à permettre au Maroc d’accéder au club des pays émergents à moyen terme. Bien que le modèle de développement marocain ait enregistré des avancées considérables, il reste limité, notamment en ce qui concerne ses capacités inclusives, d’où la nécessaire amélioration du contenu en emplois décents de la croissance, la réduction des inégalités sociales et spatiales.

À cela s’ajoutent les faiblesses structurelles de l’économie sociale, notamment en ce qui concerne sa dépendance du secteur agricole, chose qui impactera les taux de croissance, chose qui est parmi les principales caractéristiques des économies des pays émergents. D’emblée, Mohamed Boussaïd estime nécessaire que le modèle de développement ne se limite pas au volet économique, mais s’étende également aux domaines social, politique, culturel, environnemental et religieux. Le lancement de la régionalisation avancée tombe aussi à point nommé. Ce chantier a un rôle essentiel dans la consolidation du modèle de développement. Pour le président de l’AMIF, Fouzi Lakjaa, également directeur du budget au sein du ministère des Finances, le colloque se veut être l’occasion de constituer une réflexion autour de cette question d’actualité et d’élaborer une base de données multidimensionnelle permettant de fixer les choix futurs du pays en matière de modèle de développement. Les recommandations qui seront faites lors de cette manifestation feront l’objet d’un livre qui sera un référentiel pour l’Inspection générale des Finances.

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