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L’édition de la retenue

Moins de révélations, pas de présentations hautes en couleurs des nouveautés, moins de visiteurs pendant les journées réservées à la presse et aux professionnels… le Parc des expositions n’offre pas la même ambiance enthousiaste que lors des éditions précédentes.

L’édition de la retenue
Les pavillons et les allées du Parc des expositions n’offrent pas la même ambiance enthousiaste que lors des éditions précédentes.

Malgré le joli soleil qui chauffait la Ville lumières en cette fin du mois de septembre, un léger froid régnait du côté de la Porte de Versailles, en cette édition 2016 du Mondial automobile de Paris, organisée du 1er au 16 octobrew . En effet, les pavillons et les allées du Parc des expositions n’offrent pas la même ambiance enthousiaste que lors des éditions précédentes. Moins de révélations très attendues, pas de présentations hautes en couleurs des nouveautés, moins de visiteurs pendant les journées réservées à la presse et aux professionnels, mais aussi moins de belles hôtesses qui égayaient l’ouverture de cette grand-messe de l’automobile française, organisée en alternance avec le Salon germanique de Francfort. Certaines marques occupent des stands moins spacieux et moins prestigieux que d’habitude.

Cette édition du Mondial de Paris est également marquée par l’absence de plusieurs marques. Et pas des moindres. Ford, Volvo, Mazda, Bentley, Aston Martin et Lamborghini ont toutes fait défaut cette année. Des marques qui faisaient le bonheur des professionnels, des visiteurs et des passionnés. Les observateurs avaient déjà prédit cette retenue avant l’ouverture du Salon. «Le Mondial est le salon généraliste par excellence, et à l'image des constructeurs français, son identité est aujourd'hui moins évidente qu'avant. Pour des raisons budgétaires, les acteurs se dispersent», avait commenté Flavien Neuvy, directeur de l'Observatoire Cetelem de l'automobile (www.lematin.ma).

L’électrique à l’honneur

Si cette édition du Mondial parisien n’est pas un très grand cru en belles berlines et autres véhicules sportifs ou de luxe, l'automobile électrique, elle, entre dans une nouvelle ère à cette occasion. Offrant 400 kilomètres d’autonomie, voire davantage entre deux recharges, des voitures électriques de nouvelle génération pullulent comme des champignons dans les stands des constructeurs. «Je suis très content de voir que tous les constructeurs se précipitent aujourd'hui pour dire que c'est l'avenir, il y a même de la surenchère», a indiqué Carlos Ghosn, PDG de l’Alliance Renault/Nissan qui défend le développement de l'automobile électrique depuis de nombreuses années.
En effet, la concurrence est de plus en plus élargie. Opel annonce lui aussi une autonomie théorique de 400 km pour sa nouvelle Ampera-e, version européenne de la Chevrolet Bolt. De son côté, Volkswagen présente un prototype qui promet de franchir, à l'horizon 2020, jusqu'à 600 km entre deux recharges. Pour son patron, Matthias Müller, l'avenir, c'est l'électrique. «Le groupe va développer et construire plus de 30 nouveaux véhicules électriques en plus d'ici à 2025», a-t-il souligné.

Mercedes n’est pas en reste dans cette course. «D'ici à 2025, nous allons mettre dix véhicules électriques sur le marché», a annoncé Thomas Weber, responsable de la Recherche et Développement chez le constructeur à l’étoile qui a exposé au Mondial de Paris de nouveaux modèles électriques des voitures urbaines Smart. 

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