«En Afrique, les changements climatiques, la désertification, la sécheresse et la perte de la diversité biologique sont les majeurs problèmes où ils combinent leurs effets pour tester les efforts de développement de ces pays et leur subsistance dans les pays en développement», indique l'Université Chouaïb Doukkali d'El Jadida qui organise, en partenariat avec les Sociétés de la biologie de la conservation de Washington, du 4 au 8 septembre 2016, le 3e Congrès africain de biologie de la conservation sur le thème «la Biologie de la conservation en Afrique : les défis de la modélisation».
Cette manifestation va accueillir environ 600 personnes, des jeunes chercheurs, des experts, des enseignants de tous les continents qui viendront communiquer leurs résultats de recherche en relation avec la conservation et les mettre à la disposition des gestionnaires, poursuit l'Université Chouaïb Doukkali d'El Jadida sur son portail électronique. En Afrique subsaharienne et avec un réchauffement de 1,5 à 2°C, sécheresse et aridité rendront entre 40 et 80% des terres agricoles impropres à la culture du maïs, du millet et du sorgho à l’horizon 2030-2040, alerte un rapport de la Banque mondiale paru en 2013 et intitulé «Changement climatique : quelles conséquences pour l’Afrique, l’Asie et les populations côtières pauvres ?» En 2014, les Nations unies publiaient un rapport dans lequel il est indiqué que d’ici 2050, il suffira d’une augmentation de 1,2 à 1,9°C pour accroître d’entre 25 et 95% le nombre d’Africains sous-alimentés.
«La Commission économique pour l’Afrique estime que le retard de croissance infantile provoqué chez les enfants par la malnutrition pourrait priver les pays africains de 2 à 16% de leur produit intérieur brut», avertit l'ONU.