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La France courtise les investisseurs marocains

La France veut attirer davantage d’investisseurs marocains. Son ambassade au Maroc a organisé, en partenariat avec Business France, au Consulat général de France à Casablanca, la deuxième édition de la rencontre «Investir en France». Objectif : montrer aux investisseurs marocains qu’investir dans l’Hexagone est «possible, simple et rentable».

La France courtise les investisseurs marocains
La France est la sixième économie mondiale, le deuxième marché en Europe, la septième place financière mondiale et héberge 20.000 entreprises étrangères comptant 1,7 million d’emplois.

La France fait les yeux doux aux investisseurs marocains. Ce n'est pas nouveau, mais les efforts de promotion s'accentuent. Et pour cause ! Le Maroc dispose de capitaux susceptibles d’être investis à l’étranger ou qui le sont déjà, comme le prouvent les importants investissements opérés en Afrique dans divers secteurs : banque, assurance, télécommunications, immobilier, énergie, BTP. Et la liste est longue.

Ainsi, alors que cet intérêt de l’Hexagone pour les investisseurs marocains était évoqué de manière sporadique à l’occasion de certains évènements, tel le Forum de partenariat France-Maroc, organisé à Casablanca en mai 2014, il est désormais exprimé dans un rendez-vous régulier. Il s’agit de la rencontre «Investir en France» qui en est à sa deuxième édition. Celle-ci a été organisée mercredi dernier par l’ambassade de France au Maroc, en partenariat avec Business France, au consulat général de France à Casablanca. Le message que les différents intervenants ont voulu faire passer est qu’investir en France est «possible, simple et rentable» pour les investisseurs marocains.

Et pour ce faire, le consul général de France à Casablanca, Arnaud de Sury, a tenu à faire tomber tous les clichés pour montrer que la France est une destination de choix pour les investisseurs et présentant des atouts à tous les niveaux. Ce faisant, il a encouragé les entrepreneurs marocains et les start-ups, en particulier, à saisir les opportunités d'investir en France.

Ce qui a été développé par les autres intervenants aussi bien des responsables français que des dirigeants d’entreprises marocaines qui ont témoigné de leur expérience d’investissement dans l'Hexagone. Ainsi, Marie-Cécile Tardieu, chef du Service économique régional de l’ambassade de France à Rabat, a souligné la résilience de l’économie française dans une conjoncture difficile et a passé en revue les dernières réformes qui améliorent l’attractivité de la France en tant que terre d’investissement. Celles-ci concernent notamment la fiscalité d’entreprises, avec une réduction de 10 milliards d’euros à l’horizon 2017, devant se traduire par une baisse de 30 milliards du coût de la main-d’œuvre. Elle a également évoqué les aides à l’embauche pour les PME de 4.000 euros pendant deux ans et l’optimisation des procédures douanières. Le directeur de projets Business France – zone Maghreb, Stephane Lecoq, a, quant à lui, axé son intervention sur le poids de l’économie française, les atouts qu’elle offre pour les investisseurs étrangers et la place qu'ils y occupent, chiffres à l’appui. Il soulignera notamment que la France est la sixième économie mondiale, le deuxième marché en Europe, la septième place financière mondiale et qu’elle héberge 20.000 entreprises étrangères créant 1,7 million d’emplois. Stephane Lecoq a également expliqué aux chefs d’entreprises marocains le «French Tech», un pack d'accueil qui propose aux entrepreneurs étrangers venant créer leur start-up en France différentes mesures d'accompagnement.

En ce qui concerne le soutien aux investisseurs, le responsable a évoqué la mise en place de permis de séjour spécifiques. Il s’agit notamment du titre de séjour «passeport-talent» pour l’opérateur économique et le salarié étranger. Ce titre, d’une validité de quatre ans, remplace la multitude de titres existants pour les étrangers qualifiés ou ayant une compétence particulière (artistes, scientifiques, sportifs...).

Cette rencontre visait également à proposer aux opérateurs marocains la France comme une plateforme de dédouanement.
Ainsi, Thierry Ivars, attaché douanier auprès de l’ambassade de France au Maroc a clairement noté que leur objectif est de prendre des clients aux autres plateformes de dédouanement européennes, notamment les ports de Rotterdam, d'Anvers et de Hambourg.

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