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Àtrois mois du début de la compétition, la CAF a procédé mercredi à Libreville au tirage au sort des groupes de la Coupe d’Afrique des nations. Quatre villes abriteront le tournoi continental, dont la ville d’Oyem, où se disputeront les matchs du groupe C, dans lequel figurent le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Togo et la République démocratique du Congo. Si les Éléphants seront logés à l’hôtel Minkébé dans le centre-ville d’Oyem, les Lions de l’Atlas devront surmonter les désagréments liés à leur lieu d’hébergement. En effet, la délégation marocaine prendra ses quartiers à Bitam, située à un peu plus de 70 km d’Oyem dans le nord du Gabon.
La ville ne disposerait pas de la moindre infrastructure sportive aux normes internationales et la délégation marocaine devrait effectuer le déplacement à chaque entrainement et à chaque match. La FRMF n’est pas du tout de cet avis et le représentant de l’instance nationale du ballon rond, Ismaïl Zitouni, est déjà en train de chercher une alternative. Selon une source fédérale, Fouzi Lekjaâ a signifié à son émissaire qu’une solution de rechange devra être trouvée au plus vite. L’idéal serait de loger la délégation marocaine à Oyem, quitte à payer le prix fort. Les Lions de l’Atlas pourraient même se trouver devant la possibilité de partager le même hôtel que la Côte d’Ivoire.
L’objectif est de mettre les hommes d’Hervé Renard dans les meilleures conditions, mais la partie n’est pas vraiment gagnée. La ville d’Oyem, située près des frontières équato-guinéenne et camerounaise et chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, est la quatrième ville du pays et les hôtels ne pullulent pas. C’est donc une véritable course contre la montre qui est engagée pour arriver au Gabon en janvier 2017 dans les meilleures conditions.
Ce qu'ils pensent du tirage au sort
«Il n'y a plus d'équipes faciles»
«En Afrique, il n’y a plus d’équipe facile ni de match facile. C’est vrai que depuis quelques années, on n’a rien gagné, mais on reste tout de même le Maroc. On a toutes nos chances pour nous extirper de ce groupe. On va prendre match par match. On doit prendre conscience de nos qualités. On a un staff technique de qualité et un très bon effectif. Je ne vois pas pourquoi on ne se qualifierait pas. Notre objectif est de remporter la Coupe d’Afrique. Il n’y a pas d’équipe favorite. L’exemple de la Zambie il y a quelques années est édifiant. Il ne faut surtout pas trouver des excuses comme le climat (humidité ou chaleur) ou l’état de la pelouse, parce que ces facteurs sont les mêmes pour l’ensemble des équipes.»
«Pour aller jusqu’au bout, il faut battre tout le monde»
«C’est un groupe difficile, mais pour aller jusqu’au bout, il faut battre tout le monde. C’est un défi pour l’équipe nationale qui a un bon état d’esprit. Il faut garder cet état d’esprit. Je suis optimiste. Il faut rester solidaire. Chaque joueur doit se mettre au service de l’équipe. Si on garde ce même état d’esprit et cette envie, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Le plus grand adversaire du Maroc c’est lui-même. On doit répondre présent sur le terrain. Les joueurs doivent se battre les uns pour les autres. Hervé Renard a réussi à inculquer à l’équipe la rage de vaincre. Si on garde le même état d’esprit, on n’aura pas de difficulté à s’extirper de ce groupe.»
«Un tirage équilibré»
«Le tirage au sort a été clément. C’est un groupe équilibré. L’équipe nationale à toutes ses chances, d'autant plus qu’elle se porte de mieux en mieux, même si parfois la qualité de jeu laisse à désirer. L’essentiel est d’apprendre à gagner. Il y a une concurrence saine dans ce groupe. Nous sommes outsider, mais je pense sincèrement que nous avons nos chances. On a été épargné par ce tirage. C’est vrai qu’on va affronter encore une fois la Côte d’Ivoire, mais on a les qualités pour se qualifier.»
