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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

La gestion des risques climatiques et le financement débattus aujourd'hui à Marrakech

Une rencontre internationale sur l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique se tient ces 29 et 30 septembre à Marrakech. Lancée en amont de la COP 22, cette initiative vise à réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture au changement climatique.

La gestion des risques climatiques et le financement débattus  aujourd'hui à Marrakech
L'une des démarches de l'Initiative consiste à augmenter, chaque année, la matière organique des sols de 4 grammes pour 1.000 grammes de CO2.

L’adaptation de l'agriculture africaine est l'une des priorités de la présidence marocaine lors de la COP 22. À ce jour, l'initiative bénéficie du soutien d’une quinzaine de ministres africains, de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques et de l'Agence onusienne pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). Selon le site officiel de la COP 22, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, Nizar Baraka, président du Comité scientifique de la COP 22, Mostafa Terrab, PDG du groupe OCP, rencontreront, les 29 et 30 septembre à Marrakech, des représentants d’organisations internationales et d’ONG, des bailleurs de fonds, des porteurs
de projets ainsi que des scientifiques.

L’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine a été lancée par le Maroc lors d'une conférence ministérielle en marge du Salon international de l'agriculture au Maroc, du 26 avril au 1er mai 2016 à Meknès. L'une des démarches de l'Initiative consiste à augmenter, chaque année, la matière organique des sols de 4 grammes pour 1.000 grammes de CO2, afin de compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre. Six des dix pays les plus menacés par le changement climatique se trouvent en Afrique, continent qui n'émet pourtant que 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Selon un rapport de l'ONU publié en 2014, il suffirait, d'ici 2050, d’une augmentation de 1,2 à 1,9 degré environ pour accroître d’entre 25 et 95% le nombre d’Africains sous-alimentés (+25% en Afrique centrale, +50% en Afrique de l’Est, +85% en Afrique australe et +95% en Afrique de l’Ouest). Le rapport onusien précise que les variétés de blé se développent bien à des températures comprises entre 15 et 20 degrés, mais la température moyenne annuelle en Afrique subsaharienne dépasse aujourd’hui cette plage pendant la saison de végétation. «Si ces tendances climatiques se poursuivent, la production de blé pourrait donc enregistrer une baisse de 10 à 20% d’ici à 2030, comparée aux rendements des années 1998-2002», alertent les Nations unies. 

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